Après avoir été déchu pour dopage du Tour de France 2006, Floyd Landis a longtemps clamé son innocence. Depuis, il a avoué et ne cesse de porter des accusations de dopage contre des coureurs très médiatiques. Après avoir épinglé Lance Armstrong l'été dernier, il a récidivé en s'attaquant cette fois à l'Espagnol Alberto Contador.
"Ce que je sais, c'est que son coach était mon dealer", avait déclaré Landis fin juillet dans la presse américaine. Dimanche, il a apporté quelques précisions dans une interview accordée à la chaîne allemande ARD : "Marti n'était pas un entraîneur. Rien de moins qu'un dealer de drogue reconnu. Quand j'étais à l'US Postal en 2003, il m'a vendu des hormones de croissance, de l'EPO et d'autres substances illégales."
Contador devra encore attendre
Contador a fait l'objet d'un contrôle antidopage positif lors du Tour de France 2010 qu'il avait remporté. Blanchi par sa Fédération en première instance, après avoir plaidé une contamination alimentaire, il a été autorisé à courir jusqu'à l'audience du Tribunal arbitral du sport (TAS). Prévue initialement début juin, l'audience avait été reportée après le Tour de France, permettant à l'Espagnol de participer à la Grande Boucle dont il a pris la cinquième place.
Un nouveau report de plusieurs mois a été annoncé par le TAS début août. Landis est revenu aussi sur sa cible préférée, son compatriote Lance Armstrong, septuple lauréat du Tour de France, qu'il accuse depuis longtemps de dopage. "C'est faux quand Armstrong répète qu'il ne s'agit que d'une motivation personnelle de ma part ou d'autres. Les enquêteurs se fient entièrement sur des faits et des preuves".