Le FC Barcelone a remporté vendredi à Monaco la Supercoupe de l'UEFA en dominant Le FC Porto (2-0) sur la pelouse du Stade Louis-II. Un but de l'inévitable Lionel Messi et une réalisation de Cesc Fabregas offrent un 4e trophée au club catalan en cette année 2011 après le championnat d'Espagne, la Ligue des champions et une autre Supercoupe, celle d'Espagne. Et Pep Guardiola de devenir l'entraîneur blaugrana le plus titré de l'histoire. Insatiable Barça. Le club catalan n'en finit plus de conjuguer le verbe gagner à tous les temps. Au passé lorsque l'on évoque le championnat d'Espagne, la Ligue des Champions et la Supercoupe d'Espagne, autant de trophées tombés dans l'escarcelle catalane en cette année 2011. Au présent concernant la Supercoupe de l'UEFA et cette rencontre de prestige mettant aux prises le vainqueur de la coupe aux grandes oreilles au lauréat de la Ligue Europa. Un titre honorifique qui restera en Espagne, un an après le sacre de l'Atlético Madrid aux dépens de l'Inter Milan, quittant la capitale pour rejoindre la Catalogne et l'imposante salle des trophées d'un Barça définitivement synonyme de victoires. Sur la pelouse abimée de Louis-II, les Catalans se sont donc adjugé la 36e Supercoupe de l'UEFA aux dépens de Porto. Une formation portugaise joueuse mais orpheline de son serial buteur Falcao, parti relevé le défi proposé par les Matelassiers. Une absence de choix, difficilement compensée par celui qui a la lourde tâche de faire oublier l'artificier colombien, Kléber, à la pointe de l'attaque d'une équipe qui entame la rencontre par le bon bout en exerçant un pressing de tous les instants. Un "harcèlement" qui gêne la construction du jeu barcelonais et oblige Valdés à s'employer, le champion du monde faisant admirer sa détente pour repousser une demi-volée de Moutinho (7e). Les Portuans sont en forme mais manquent de précision dans le dernier geste, à l'image de Hulk dont le tir enroulé du gauche rate le cadre (12e). La bévue de Guarin Dans un Louis-II à l'ambiance électrique, le Barça laisse passer l'orage avant d'imposer progressivement sa loi. La menace catalane va crescendo et, après un lob mal ajusté par Pedro (10e) et une lourde frappe de Xavi claquée en corner par Helton (37e), Messi profite de l'offrande de Guarin pour faire sauter le verrou lusitanien. Sous pression, le milieu de terrain colombien cherche son gardien mais offre une passe décisive à Messi qui ne se fait pas prier pour effacer le portier et faire trembler les filets d'une frappe écrasée du gauche (1-0, 39e). Et le Ballon d'Or de faire parler la poudre dans la seule compétition de club qui se refusait encore à ses talents de buteur. Après le repos, Porto n'abdique pas et Guarin tente de se racheter en décochant une frappe lointaine que Valdés détourne (54e). Le Barça bénéficie d'une possession du ballon comme toujours favorable mais arrive à se faire peur, une mésentente entre Mascherano et Valdés permet ainsi à Abidal d'endosser le costume du sauveur (73e). Le défenseur français s'illustre dans la foulée en fauchant Guarin dans la surface. M. Kuipers laisse injustement le jeu se poursuivre pour ce qui constitue le tournant du match (79e). Car moins de dix minutes plus tard, un amour de ballon de Messi trouve la poitrine de Fabregas. L'ancien Gunner enchaîne avec une demi-volée qui scelle la victoire des siens (2-0, 87e) et offre un nouveau trophée à son club formateur. En attendant le Mondial des clubs ?