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Les Bleus sont prévenus : le Honduras, à défaut de posséder dans ses rangs des joueurs de très haut niveau, défendra chèrement ses chances dimanche contre l’Équipe de France. L’équipe dirigée par Luis Fernando Suarez est réputée pour son jeu dur, parfois même à la limite. Ce qui ne semble pas effrayer outre mesure les joueurs de Didier Deschamps, prêts à relever le défi physique.
Les Anglais s’en souviennent. Une stratégie “dure sur l’homme”, comme le disent souvent les amateurs de rugby, qui s’est avérée payante contre l’Angleterre. Le Honduras a effet ramené un “bon” 0-0 début juin en match de préparation de la Coupe du monde. Mais qui n’a pas plus aux joueurs anglais, remontés après ce match nul : le capitaine de la sélection des Threes Lions n’a pas hésité à parler de tacles “horribles” et de fautes “stupides” au moment d’évoquer ses adversaires honduriens. Même discours du côté du gardien anglais Joe Hart, qui a parlé d’une équipe “déterminée à casser, légalement ou illégalement”.
Même pas peur. Pourtant, les Bleus ne semblent pas inquiets. “Ils ont des aptitudes au combat. On va s’attendre à ça”, a reconnu Didier Deschamps en amont du match d’ouverture de l’équipe de France. “Ne perdons pas le fil, restons nous-mêmes, servons-nous de nos qualités pour nos qualités pour les mettre en difficulté, affirme le milieu de l’équipe de France Blaise Matuidi. Qui mise sur l’arbitre pour éviter que les débats ne débordent : “dans le défi physique, il y aura un arbitre pour faire la loi”, a ajouté le joueur du Paris Saint-Germain.
“Jusqu’à la dernière goutte de sang”. Cette réputation est d’ailleurs assumée par le sélectionneur des “Bicolor”, le surnom des joueurs du Honduras : “même si on perd nos trois matches, les joueurs vont tout donner, jusqu’à la dernière goutte de leur sang”, a-t-il prévenu. Avant de réfuter l’idée que son équipe dépasse les limites : “nous avons joué seize matches de qualification et nous n’avons reçu aucun carton rouge, cela montre que nous respectons les règles”, s’est-il défendu en conférence de presse. Et pour l’homme de banc du Honduras, “c’est une bonne chose”. Car “nous faisons preuve de personnalité, de beaucoup d’envie, car nous nous comportons en équipe pour parvenir à nos fins”. De quoi créer la surprise et battre les Bleus ?
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