Le Losc, un chti club qui plaît

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Les internautes d’Europe1.fr vous expliquent pourquoi les Lillois les ont séduits.

Le Losc affronte Saint-Etienne mardi soir à 21 heures, au stade Geoffroy-Guichard. Si les Dogues ont un joker et peuvent se permettre une défaite dans le Chaudron, une victoire sur les Verts leur permettrait de faire un grand pas vers un troisième titre de champion de France. Mais derrière cette équipe en route pour un premier trophée depuis 56 ans, il n’y a pas que des Chtis. Les internautes d’Europe1.fr vous expliquent pourquoi les Dogues les ont séduits.

Parce que l’équipe est conviviale comme sa région. Ca, c’est le Nord ! Pour Jean-Marc, supporter du PSG depuis 30 ans, "le Losc est une équipe généreuse". "J’aime la région de Lille pour sa convivialité et l’équipe s’inscrit pleinement dans cet état d’esprit. On sent que c’est une équipe qui est contente d’être là, même quand les temps sont durs". Pour preuve la réaction de l’équipe après le dérapage verbal d’Adil Rami après la défaite face à Monaco. Le défenseur avait taclé ses coéquipiers à la sortie du terrain. "Certains ne font pas les efforts. (…) Aujourd'hui, il y a des choses qui n'ont pas été réglo de la part de certains joueurs. Ça commence vraiment à me casser les c…", avait-il déclaré avant de revenir, le soir même, sur ses propos. Au final, l’équipe ne lui en n’a pas tenu rigueur et Rami a rapidement retrouvé sa place de boute-en-train dans le vestiaire.

Parce que tout travail mérite récompense. Dix ans d’efforts, ca finit par payer ! Pour Frank, qui habite en Moselle, le Losc mérite "d’être champion car c’est l'équipe la plus régulière, avec Lyon, de ces dix dernières années". Même argument pour Jean-Marc, qui souligne "un travail de profondeur, qui a pris du temps certes, mais qui s’avère aujourd’hui payant". Pour Casimir, "quitte à avoir une préférence pour le titre, je vois bien le Losc qui le mérite cette année. Plus régulier, plus discret médiatiquement, ce serait une juste récompense après toutes ces années de formation et de travail". L’an dernier, le club est passé à deux doigts de la qualification pour la Ligue des champions qu’il a laissé échapper lors de la dernière journée. Et depuis son arrivée en 2008, Rudi Garcia a su s’inscrire dans la lignée de Claude Puel, qui lui est resté six ans sur le banc du club.

Parce que ça change un peu. "Cela ferait du bien de voir un autre club champion en dehors des trois "cadors"". L’argument de Casimir tient la route. Après l’OL qui a tenu le titre pendant sept ans, puis la victoire de Bordeaux et enfin celle de Marseille l’an dernier, l’arrivée en tête du classement de la Ligue 1 du Losc apporterait un petit vent de fraîcheur dans la compétition. Cador sur le terrain, le Losc l’est beaucoup moins du côté du budget. Avec ses 40 millions d’euros il fait figure de nain face au PSG et ses 89 millions d’euros ou encore l’OM (130 millions) ou l’OL (150 millions).

Parce que Rami est un sex-symbol. Et oui, le physique, ça compte beaucoup chez les footballeurs ! Outre ses qualités footballistiques, Adil Rami séduit bien au-delà des supporters masculins grâce à son physique de beau gosse. Ca ne parle peut-être pas à tous, mais cela permet à certaines (et certains) de dire : "c'est quand même beau à regarder le foot !".

Parce que l’équipe fabrique de grands joueurs. Au Losc, pas de stars, mais de vrais bons joueurs. C’est ce qui séduit Jean-Marc qui voit dans les Lillois, une équipe "pas prise de tête mais capable de sortir des "grands". Comme quoi on n’a pas besoin d’assembler des stars pour un jeu de qualité". C’est le cas d’Eden Hazard élu meilleur espoir de Ligue 1 en 2009 et 2010. Il est aujourd’hui considéré comme un futur grand. Mais le Losc sait aussi recruter malin. Ce fut le cas avec Moussa Sow, joueur moyen à Rennes, et qui est aujourd’hui meilleur butteur de Ligue 1 avec 21 buts.

Parce que c’est une bande de potes. Allez, pizza pour tout le monde ! Si l’équipe se montre unie sur le terrain, elle l’est aussi une fois de retour au vestiaire. Pas de grève chez les Dogues, ce n’est pas le genre de la maison. Samedi dernier, au terme du match contre Nancy (victoire 1-0), les joueurs du Losc se sont retrouvés autour d’une bonne grosse pizza qu’ils ont partagée dans le vestiaire. Une vraie soirée foot entre copains. "Chez nous, rien n’est figé. On ne fait jamais les mêmes choses au même moment. On voulait être sûr que les joueurs mangent quelque chose. Et pour qu’ils mangent, on leur a mis quelque chose qu’ils aiment bien", avait alors expliqué - en toute simplicité - l’entraîneur, Rudi Garcia.

Parce que même un Corse s’y sent chez lui. Adil Rami a beau être né à Bastia, c’est à Lille qu’il se sent chez lui désormais. Pour preuve, le joueur d’origine marocaine ne commence pas une journée sans lancer un "Salut biloute" à ses copains du club quand il arrive, confie-t-on dans son entourage. On parie que cette ambiance lui manquera la saison prochaine quand il jouera à Valence en Espagne