Sobriété et authenticité. La cérémonie d'ouverture a d'emblée donné le ton de la septième édition de la Coupe du monde, qui a débuté vendredi en Nouvelle-Zélande, le pays du rugby. Pendant une petit demi-heure, les tableaux se sont enchaînés sur la pelouse de l'Eden Park d'Auckland sans une folle originalité.
Le spectacle, qui a débuté par une référence à la séparation du ciel et de la Terre, était mis en scène par la compagnie de David Atkins, déjà à l'oeuvre lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000 et ceux de Vancouver en 2010, ceci expliquant peut-être cela... Mais l'hommage aux traditions des Maoris, le premier peuple de l'archipel, a été plutôt réussi.
Plusieurs incantations, chants et hakas ont rythmé cette cérémonie, qui a précédé l'entrée en lice du pays hôte face aux Tonga. La touche d'émotion a été apportée par un jeune rugbyman vêtu aux couleurs de la région de Christchurch, le rouge et le noir. La deuxième ville du pays, qui devait notamment accueillir deux quarts de finale, a été frappée en février par un violent séisme qui a fait 75 morts.
Le jeune joueur a rejoint dans le ciel un ballon aux couleurs de la compétition avant de se diriger vace une reproduction géante du trophée Webb-Ellis avec la guest-star de la cérémonie : Jonah Lomu, meilleur marqueur de la compétition, avec 15 essais sur les éditions 1995 et 99.
Le Premier ministre néo-zélandais John Key et le président de l'International Rugby Board (IRB), le Français Bernard Lapasset, ont ensuite officiellement ouvert la Coupe du monde peu avant 10h00, soit 20h00 locale. L'autre spectacle, celui des Blacks, pouvait commencer...