Le Pérou a décroché samedi soir la médaille de bronze de la Copa America 2011, en venant à bout du Venezuela (4-1) lors de la "petite finale". Une réalisation de Chiroque (43e) et un triplé signé Guerrero (64e, 90e, 90e+3) ont eu raison d'une Vinotinto réduite à dix après l'expulsion de Rincon (59e). Le favori de cette opposition a su faire respecter la hiérarchie et surtout jouer avec les nerfs des Vénézuéliens, qui ont sauvé l'honneur grâce à Arango (78e). Logique, finalement. Le duel entre les deux équipes surprises (et éliminées) des demi-finales de la Copa America 2011 a tourné en faveur du Pérou (4-1). Samedi soir, la Blanquirroja défiait le Venezuela dans le cadre de la "petite finale" de l'épreuve et s'en est remis à une réalisation de Chiroque juste avant la mi-temps (43e) et à un triplé de Guerrero (64e, 90e, 90e+3) pour se parer de bronze. Et renouer en partie avec un glorieux passé qui l'avait notamment vue monter sur la plus haute marche du podium en 1939 et 1975. La Vinotinto, révélation du tournoi, peut aspirer à un bon parcours lors des prochains éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Maigre consolation après une défaite qui sera difficile à digérer. Dominatrice en première période, la sélection dirigée par César Farias a d'abord fléchi à deux minutes du retour au vestiaire. Une ouverture du score qui a excédé le technicien des Llaneros, qui décidait de faire sortir Seijas à la pause, l'auteur de la perte de balle en milieu de terrain qui a entraîné le but. Puis en deuxième période, sur un tacle dangereux, Rincon voyait rouge à la 59e minute de jeu, pour la deuxième fois de la compétition après son expulsion en quarts de finale. Dans un climat houleux, Guerrero faisait ensuite le break d'une puissante frappe quelques minutes après ce carton rouge, et dans la foulée d'un corner qu'il avait obtenu à l'aide d'un gri-gri mal perçu par les joueurs de la Vinotinto. Le but a du coup blessé les partenaires de Maldonado (qui avait marqué en position de hors-jeu à la demi-heure de jeu) dans leur orgueil. Sur les nerfs et à dix contre onze, les Vénézuéliens ont bien sauvé l'honneur par l'intermédiaire d'Arango (78e). Mais ils n'ont pas été en mesure d'égaliser face à une formation roublarde et plus expérimentée qui, à la manière d'un matador, a définitivement enterré leurs espoirs sur deux buts aussi tardifs que cruels de Guerrero.