Deux jours après la décision de l'UCI de retirer à Lance Armstrong ses sept titres sur la Grande boucle, le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, a levé le voile sur les 21 étapes de l'édition 2013. Avec plusieurs nouveautés comme la double ascension de l'Alpe d'Huez, le retour du Mont Ventoux ou la traversée de Paris by night, le tracé est-il compliqué ? Europe1.fr vous donne quelques éléments de réponse.
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Un début plutôt "corsé". Pas trop de souci pour la première étape qui pourrait voir un sprinteur endosser le maillot jaune à Bastia. Dès le lendemain, les leaders devront se méfier des routes escarpées de l'île de Beauté. Pas de col hors-catégorie ici mais des ascensions traîtres comme les cols de Vizzavona (1.163 m) et de Marsolino (443 m) qui pourraient permettre de creuser les premiers écarts.
Deux grosses étapes pyrénéennes. Pour le centenaire du Tour de France, les organisateurs ont fait la part belle aux étapes de montagne. Entre l'arrivée à Ax-3 Domaines le 6 juillet, des cols très durs pour les jambes comme celui Peyresourde (13,1 km à 7,1%) ou celui de Val Louron (7,4 km à 8,3%), les grimpeurs comme Alberto Contador, Andy Schleck, Samuel Sanchez ou encore le Français Pierre Rolland devraient pouvoir et vouloir faire la différence dès la première semaine.
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Le retour du Mont Ventoux. Ça sera peut-être l'étape la plus dure de la prochaine Grande boucle. Après trois ans d'absence, le Mont Ventoux fait son grand retour. Le 14 juillet, le peloton s'attaquera à la plus longue étape du parcours. 242 kilomètres avec en guise de bouquet final, l'ascension vers le Mont Ventoux. Sur 21,5 km de montée à 7,5%, les minutes risquent d'être très, très longues pour les sprinteurs.
L'Alpe d'Huez deux fois. Comme l'avait révélé le Dauphiné Libéré le mois dernier, les organisateurs ont réservé une surprise de taille pour la 100e édition. L'Alpe d'Huez sera escaladée à deux reprises par le peloton, à trois jours de l'arrivée finale. "L’Alpe d'Huez, ce sera dur, mais on prendra deux fois plus de plaisir, ça va être énorme", a réagi Pierre Rolland, vainqueur l'an passé. "Il y aura beaucoup de monde. L'engouement sera monstrueux".
L'avant-dernière étape. Avant de voir les Champs-Elysées by night, il faudra encore produire un dernier effort surhumain. L'étape sera assez courte mais les cols seront redoutables. Entre les 16 kilomètres d'ascension du Mont Revard (1463 m) à près de 6% et la montée finale vers Semnoz (10,7 km à 8,5%), les organismes seront mis à rude épreuve une dernière fois.