Chaque début de semaine, la rédaction effectue un tour d'horizon des faits marquants observés dans les grands championnats du football européen lors du week-end écoulé. L'occasion de saluer les performances de l'Inter Milan, relancé sous les ordres de Leonardo, mais aussi des buteurs napolitain et madrilène Edinson Cavani et Cristiano Ronaldo. Sans oublier la mauvaise passe de la Juve et le retour amer de Kenny Dalglish sur le banc de Liverpool.
Chaque début de semaine, la rédaction effectue un tour d'horizon des faits marquants observés dans les grands championnats du football européen lors du week-end écoulé. L'occasion de saluer les performances de l'Inter Milan, relancé sous les ordres de Leonardo, mais aussi des buteurs napolitain et madrilène Edinson Cavani et Cristiano Ronaldo. Sans oublier la mauvaise passe de la Juve et le retour amer de Kenny Dalglish sur le banc de Liverpool. La stat: 22 Du gauche, du droit et de la tête, Cristiano Ronaldo a passé en revue toute sa palette de buteur pour offrir au Real Madrid le scalp de Villarreal, dimanche, lors de la 18e levée de Liga (4-2). Un triplé agrémenté d'une passe décisive à l'attention de Kaka qui a du reste permis au Portugais de prendre ses aises en tête du classement des buteurs espagnols, avec désormais 22 réalisations à son crédit, soit quatre de plus que son homologue barcelonais Lionel Messi. A titre de comparaison, cette saison, 11 des 20 clubs de l'élite française n'ont pas été aussi prolifiques en 19e journées de championnat... Et de l'autre côté des Pyrénées, la performance n'est pas moins impressionnante. Cela faisait en effet 60 ans que l'Espagne n'avait pas connu un tel artificier (22 buts en 18 rencontres). A l'époque où César Rodriguez évoluait sous le maillot du Barça. Le joueur: Edinson Cavani (Naples) Révélé aux yeux du monde en Afrique du Sud cet été, tandis qu'il brillait avec la Celeste au côté d'un étincelant Diego Forlan, Edinson Cavani n'est pas une étoile filante. Acheté à prix d'or par le Napoli durant l'intersaison (17 millions d'euros), l'ancien buteur de Palerme a pris une nouvelle dimension cette saison. Volontiers comparé à Zlatan Ibrahimovic de l'autre côté des Alpes, pour son gabarit et la technique peu commune qui l'accompagne, l'attaquant uruguayen est en train de redorer à lui seul le blason des Partenopei. Ce week-end encore, Edinson Cavani s'est imposé comme le joueur clef de la 19e journée de Serie A. Auteur d'un triplé face à la Juventus (3-0) - trois réalisations de la tête - le goleador sud-américain a permis aux siens de revenir sur la deuxième marche du podium, à quatre longueurs seulement de l'AC Milan, tout en restant à hauteur d'Antonio Di Natale en tête du classement des buteurs, avec 13 unités au compteurs. Toutes compétitions et maillots confondus, Edinson Cavani a déjà compilé 25 buts en 31 matches cette saison. Un ratio à rendre jaloux son illustre prédécesseur Diego Maradona. La phrase: "Ce penalty est une blague" (Kenny Dalglish) A peine arrivé sur le banc de Liverpool, à la place d'un Roy Hodgson gentiment invité à arrêter les frais, Kenny Dalglish a eu l'occasion de se fâcher tout rouge. Pour son retour aux commandes d'une équipe dont il a lui-même écrit la légende, en partie, l'intéressé a enregistré un revers, concédé à Old Trafford, dimanche, en 32e de finale de la Coupe d'Angleterre. Une défaite difficile à digérer pour le technicien écossais, alors que les Reds ont subi deux décisions pour le moins sévères de l'homme en noir: l'arbitre international Howard Webb. "Le penalty est une blague. J'ai regardé le ralenti et, à moins que les règles aient changé depuis, il n'y a jamais penalty", a ainsi réagi Kenny Dalglish sur la BBC, avant de se prononcer sur l'expulsion de son capitaine Steven Gerrard dès la demi-heure de jeu: "Cette faute ne méritait pas de carton rouge." Outre-Manche, où l'on a déjà reproché par le passé à M. Webb d'être pro-mancunien, la polémique ne désenfle pas. Le top: Inter Milan Séduisant jeudi contre Naples (3-1), combatif dimanche à Catane (1-2), l'Inter Milan a offert deux visages différents la semaine passée sous les ordres de Leonardo. Deux postures pour une seule et même conséquence: la victoire. Une issue que les troupes de Rafael Benitez n'avait guère goûtée qu'une fois lors des six précédentes sorties du club lombard en championnat. S'il semble prématuré d'attribuer au technicien brésilien seul la paternité de cette spectaculaire réaction d'orgueil, le lien de cause à effet ne peut être nié. L'Inter, assurément, a changé, malgré les nombreuses absences de marque qu'il continue à subir. A tel point que l'on ose à nouveau parler de Scudetto du côté de Giuseppe-Meazza. Leonardo le premier: "On a toujours cru qu'on ferait partie du groupe qui lutte pour le titre, et ces deux matches nous donnent plus de confiance", confiait ce week-end à Sky Sport l'ancien entraîneur de l'AC Milan. Si les Nerazzurri venaient à remporter leurs deux matches de Serie A en retard, c'est en troisième position de l'élite qu'ils pointeraient, et non plus en septième, à cinq unités seulement du leader. L'espoir, en effet, semble permis aux quintuples champions d'Italie. Le flop: Juventus de Turin L'année 2011 débute bien mal pour la Juve... Trois jours après avoir été humiliée par Parme, et Giovinco en particulier, devant son public, la Vieille Dame a lourdement chuté sur la pelouse de San Paolo, dimanche, lors de la 19e levée de Serie A (3-0). Certes privé de Quagliarella, Iaquinta et Melo pour l'occasion, et à peine renforcé par un Toni fraîchement débarqué, le club piémontais, qui n'a guère récolté qu'un point lors des trois dernières journées de championnat, ne peut raisonnablement plus prétendre au titre à l'heure qu'il est. Alors qu'ils n'affichaient que deux revers au compteur avant la trêve, les Bianconeri sont désormais lestés par quatre défaites et relégués à neuf longueurs du leader rossonero. "Nous sommes dans une situation difficile, reconnaissait après coup Luigi Del Neri, l'entraîneur turinois, au micro de Sky Sport. Ça fait mal, mais nous sommes encore en train d'apprendre. L'équipe est forte, il faut continuer à travailler, le projet Juventus est solide, nous allons progresser." Le problème étant que devant, l'AC Milan n'attend pas.