La 38e et dernière journée de Ligue 2 n'y changera rien : Lens et Caen rejoignent Metz en Ligue 1, et Châteauroux, relégable à l'issue de la 37e journée, est bien condamné à la descente en National, à l'issue d'une journée sans suspense. Résumé.
#LUTTE POUR LA MONTÉE
Caen y était déjà. Après son match nul mardi soir contre Nîmes (1-1), Caen savait la montée acquise, fort d'une différence de buts impossible à rattraper pour Nancy (+21 convtre +10) et avec trois points d'avance. Menés deux fois à Dijon, les hommes de Patrice Garande ont trouvé les ressources pour revenir à chaque fois. Insuffisant cependant pour terminer dauphin de Metz.
Lens a vite plié l'affaire. Chez le CA Bastia, bon dernier de la classe et déjà relégué depuis plusieurs semaines, le Racing club de Lens n'a pas mis longtemps à plier l'affaire en Corse (2-0). Un doublé d'Adamo Coulibaly en première période a scellé une montée pourtant indécise au vu des derniers résultats des Sang et Or.
#LUTTE POUR LE MAINTIEN
Nîmes en père tranquille. Le club gardois, qui avait quasiment acquis son maintien à Caen mardi, n'avait même pas besoin d'un point pour se maintenir. Les Crocodiles en ont pris un à Créteil, déjà maintenu, et s'offrent donc une 15e place.
Auxerre était juste. Face à un candidat à la montée - Nancy - l'AJA jouait doublement gros. Un match nul ne le mettait pas totalement à l'abri, mais il a suffi, compte tenu des résultats de Châteauroux et Laval. Auxerre termine donc cette pénible saison 16e et rejouera en Ligue 2 la saison prochaine.
Laval a eu chaud. Son match nul contre le FC Metz, sacré champion de Ligue 2, aurait pu le condamner au National. Heureusement pour le Stade Lavallois, Châteauroux n'a pu gagner à Brest (0-3), et reste donc derrière.
Châteauroux relégué. Incapable de gagner une rencontre depuis fin mars, Châteauroux a fini par glisser dans la zone de relégation... sans jamais pouvoir en sortir. Ses trois dernières défaites l'ont définitivement envoyé en Troisième division, vingt ans après l'avoir quittée. A Brest, vendredi soir, la Berrichonne a vite baissé les bras, après l'ouverture du score dans le premier quart d'heure. Les deuxième et troisième but brestois en seconde période ont aggravé un peu plus la situation déjà critique du club.