Chaque année, le mercato estival grouille d'histoires rocambolesques et de transferts juteux. Mais, cet été, il a été particulièrement gratiné, à tous points de vue. Europe1.fr présente le best of des feuilletons estivaux.
Pastore, quelques millions de plus... Le PSG de Qatar Investment Authority a frappé très fort sur le marché des transferts cet été : huit arrivées pour un total supérieur à 88 millions d'euros d'investissement, dont près de la moitié pour le seul Javier Pastore, ce qui a fait du meneur argentin la recrue la plus onéreuse (et la plus attendue) de l'histoire du championnat de France. Avec Pastore, âgé de 22 ans, Leonardo, le directeur sportif du PSG, tente un pari sur l'avenir car Pastore n'a pas encore évolué au très haut niveau européen. Ses premières sorties avec le PSG ont été concluantes, avec deux passes décisives, déjà, face à Toulouse, le week-end dernier, pour sa première titularisation en championnat. Avec Pastore, le Parc devrait se régaler.
Pastore délivre deux passes décisives à Toulouse :
Eto'o, cap sur le Daguestan. Bardé de titres individuels et collectifs, Samuel Eto'o, âgé de 30 ans, a choisi de s'exiler au Daguestan, à l'Anzhi Makhatchkala, dans le championnat russe. Dans un entretien accordé à Canal+, Samuel Eto'o, qui a signé pour trois ans, a déclaré, toujours aussi modeste : "je viens pour gagner la Ligue des Champions", une compétition qu'il a déjà remportée à trois reprises, avec Barcelone (en 2006 et 2009) et avec l'Inter (en 2010). En dehors du (très gros) défi sportif, on peut penser qu'Eto'o a aussi été attiré par le (très gros) contrat que lui a fait l'Anzhi. Avec 20 millions de dollars par an (brut quand même), le Camerounais est devenu le joueur le mieux rémunéré de la planète.
Eto'o inscrit son premier but avec Anzhi :
Park, le faux bond à Lille. Le 26 août dernier, tout le monde l'annonçait : Chu-Young Park à Lille. Seulement voilà, ce fut seulement l'espace d'une journée. Contacté (rattrapé ?) entre deux examens pour sa visite médicale par Arsène Wenger, le manager d'Arsenal, l'attaquant sud-coréen quitta le Losc pour Londres. Mardi, les Gunners ont officialisé l'arrivée de l'ancien joueur de Monaco sans préciser ni la durée du contrat ni son montant. Et pour cause, Arsenal a, semble-t-il, payé un peu cher ce transfert. Selon les informations de L'Equipe, le club londonien a en effet lâché 12 millions d'euros quand le champion de France en titre, lui, n'en proposait que 3 (+ 2 en option si le joueur était dispensé de son service militaire). Arsenal a donc payé Park quatre fois plus cher que le Losc. De là à dire que le club a agi dans l'urgence...
Fabregas, le retour à la maison. Ici, il n'est point question de départ précipité, de défi à l'étranger, de destination exotique ou de transfert historique. Le retour de Cesc Fabregas au FC Barcelone, c'est la belle histoire de ce mercato. Après avoir passé huit saisons à Arsenal, le Catalan, âgé de 24 ans seulement, a décidé de renouer avec ses racines et avec le club qui l'a formé. Il en avait tellement envie qu'il a accepté que le bonus de 5 millions d'euros promis à Arsenal en fonction des résultats soit ponctionné sur son salaire. Immédiatement adoubé par les supporters et ses coéquipiers, qu'ils côtoient pour la plupart en sélection, Fabregas n'a pas tardé à trouver ses marques avec le Barça et à... marquer, comme en Supercoupe d'Europe, où il fut à la réception d'une louche de Messi pour marquer d'un enchaînement poitrine-volée.
Fabregas inscrit le but du 2-0 pour le Barça face à Porto :
Malbranque, une demi-heure et c'est tout. Dépouillé de Dimitri Payet et d'Emmanuel Rivière, l'AS Saint-Etienne pensait bien avoir trouvé la perle rare avec Steed Malbranque, dont le transfert a été officialisé le 3 août dernier. Las ! A peine plus de trois semaines plus tard, l'ancien joueur de Fulham a décidé de mettre tout bonnement un terme à sa carrière, pour des raisons extra-sportives. Son retour en France, après une décennie passée en Premier League, n'aura donc duré en tout et pour tout qu'une demi-heure, passée sur la pelouse du Vélodrome, le 21 août dernier. Ironie de l'histoire, Geoffroy-Guichard n'aura même pas eu le loisir de voir l'une des recrues phares du club. De quoi être vert.