Les Bleues ratent le quart

Les Bleues n'ont pas caché leur déception après leur élimination en quart de finale. © REUTERS
  • Copié
avec agences , modifié à
HANDBALL -

Les Françaises se sont inclinées d’un but (23-22) en quart de finale mardi.

On voyait ces Bleues-là aller très loin dans la compétition. Mais le tournoi olympique s’est arrêté en quart de finale pour les handballeuses françaises. Elles avaient pourtant survolé la phase de poules avec quatre victoires dont une prometteuse contre la Norvège championne olympique en titre. Et elles se présentaient invaicnues face au Monténégro, qui s’est finalement imposé sur le fil (23-22).

Elles auraient pu tuer le match

D’autant plus cruel que la France aurait pu, aurait dû tuer le match à plusieurs reprises. Après une première mi-temps difficle, les filles d’Olivier Krumbholtz, plus tranchante au retour des vestiaires, se sont assurées un avance de trois buts à la 38e minutes (17-14). Victimes d'un petit passage à vide au milieu de la deuxième période, "les femmes de défis" comme elles aiment se faire appeler ont vu leur adversaire recoller à 19-18.

Puis à 21-21, une adversaire se faisait exclure pour deux minutes.  En supériorité numérique, les Bleues auraient dû faire la différence. Mais au lieu de cela, elles ont manqué un penalty et encaisser un but pour se retrouver menées à deux minutes du coup de sifflet final. Et sur un ultime pénalty, la France ddisait adieu à Londres.

"Immense déception"

"C'est une immense déception, un énorme gâchis qui s'est joué à rien", a confié à l'issue de la défaite Allison Pineau. "Elles nous ont battu à l'expérience et je pense qu'on a certaines choses à se reprocher, notamment en deuxième mi-temps où on a manqué d'agressivité", a-t-elle ajouté, avant de fondre en larmes. "La déception est là, c'est certain, car on était venu pour jouer une médaille", a poursuivi un peu plus tard l'entraîneur Olivier Krumbholz.

Comme à Pékin, les Bleues ne verront donc pas le dernier carré. "Je commence à penser qu'on est maudit en quarts de finale des JO. Le match de Pékin m'a hanté jusqu'à aujourd'hui. Je pense que ce match-là me hantera pour les quatre années à venir", lâchait l’arrière Alexandra Lacrabère, dépitée.