CM2010 - Les Bleus débutent leur Mondial face à l'Uruguay à 20h30.Cette fois on y est. Après un mois passé à conjecturer sur la tactique, les joueurs ou le logement, l'équipe de France rentre enfin dans le vif du sujet, avec cette première rencontre, disputée au Cap, face à l'Uruguay. Après une campagne de matches amicaux au final inquiétante, Raymond Domenech a souvent rappelé que le principal était d'être prêt pour ce 11 juin, et la rencontre face à la Celeste. Pourtant, le moins que l'on puisse dire c'est que l'équipe de France a perdu l'habitude de partir lancée dans ses grandes compétitions, puisque 2006 et 2008 ont donné lieu à deux matches nuls qui avaient atteint des sommets d'ennui face à la Suisse (0-0), et la Roumanie (0-0). C'est donc cette fois l'Uruguay qui croise la route des Bleus, ce qui ne rappelle pas forcément de bons souvenirs puisque la dernière fois que les deux équipes se sont officiellement affrontées, c'était lors de la funeste Coupe du monde 2002 (0-0). Cette fois, il ne faudra pas flancher, notamment en défense, un secteur qui reste encore un point d'interrogation face à des équipes de ce calibre. Car, en face, les Sud-américains présentent un duo offensif de tout première ordre, avec Diego Forlan et Luis Suarez, deux hommes qui mettront au supplice le duo Abidal-Gallas, encore en quête de repères. Un manque de repères également valable pour le reste de l'équipe, même si le sélectionneur devrait aligner un onze de départ identique aux deux derniers matches amicaux dans le désormais fameux 4-3-3 (Lloris - Sagna, Gallas, Abidal, Evra  Gourcuff, Toulalan, Malouda  Govou, Anelka, Ribéry). Les Bleus devront donc corriger, ou au moins masquer, les défaillances aperçues, notamment face à la Chine (0-1), avec un jeu offensif caricaturalement orienté à gauche, un Govou transparent, ou même un Anelka perdu à un poste qui n'a pas l'air de lui convenir. Toujours est-il que commencer la compétition du bon pied est fortement recommandé, sous peine d'ajouter un peu plus de doutes sur les épaules, et ne plus réussir à avancer pour la suite de cette compétition.