L’INFO. La revanche pourrait être un ressort sur lequel jouer, mais Didier Deschamps s’y refuse. Alors que la France affrontera vendredi prochain l’Allemagne, le sélectionneur des Bleus a assuré en conférence de presse qu’il ne parlerait pas avec ses joueurs de la mythique demi-finale du Mondial 1982 à Séville.
"Ils ne veulent même pas en parler". "Ils n'étaient pas nés, je vais parler de quoi? Joachim Low a tout à fait raison. Respect pour les anciens et ce qui s'est passé mais on ne va pas jouer les anciens combattants", a déclaré Didier Deschamps au lendemain de la victoire des Bleus face au Nigeria. Lundi, le sélectionneur de l'Allemagne, Joachim, Löw avait lui aussi affirmé qu'il ne souhaitait pas parler du passé avec ses joueurs. "1982, Allemagne-Autriche, Allemagne-Algérie, Allemagne-France, ça ne joue aucun rôle dans nos discussions, les joueurs n'étaient même pas nés. Ils ne veulent même pas en parler. Récemment, on a rencontré la France, on a joué à Paris en 2013 et à Brême un an avant, voilà des matches qui peuvent jouer un rôle dans l'analyse", avait estimé le sélectionneur allemand.
"C'était un grand moment, émotionnel, triste." Didier Deschamps se rappelle néanmoins de cette page sombre de l’histoire du football français : "j'avais 14 ans, ce sont mes premiers souvenirs de l'équipe de France. C'était il y a longtemps. Ce sont des moments cruels puisqu'on en parle encore aujourd'hui. On ne va pas parler de revanche ou de quoi que ce soit. Mais c'était un grand moment, émotionnel, triste. C'est pour ça que le football a quelque chose de magique. Il y a des retournements de situation. Cela a marqué l'esprit des gens et l'histoire du football français."
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