BASKET - Deuxième victoire de rang pour les Américains, face à la Slovénie (99-77). Sérieuse. Certes il est facile de critiquer cette équipe des Etats-Unis, qu'on affuble d'ailleurs d'une lettre B ou C quand on observe la liste des joueurs absents, mais au final l'équipe de Mike Krzyzewski avance tranquillement, en toute discrétion dans ce championnat du monde. Et au contraire de l'Espagne, l'autre grand favori, les Américains ne connaissent pour le moment pas la défaite, ni même l'inquiétude. Après une victoire aisée sur la Croatie (106-78), Kevin Durant et sa bande ont donc écrabouillé la Slovénie, dimanche (99-77). Alors, évidemment, la magie qui entourait la Dream Team (la seule, l'unique, celle de 1992) n'est pas présente, mais la formule mise en place par le mythique coach de Duke porte pour le moment ses fruits. Sans réel pivot avec la présence de Lamar Odom dans la peinture, l'équipe américaine est apparue appliquée dans son jeu collectif, sans "mangeurs" de ballon à l'ego surdimensionné. Et même lorsque la Slovénie est revenu à cinq points dans le deuxième quart (28-23), les USA ne paniquent pas, et, grâce à l'activité intérieure de Kevin Love (10 points, 10 rebonds), tout rentre dans l'ordre à l'heure de la pause (42-28, 20e). L'écart se stabilise ensuite autour des vingt points (67-46, 30e), et ce n'est pas les deux, trois pertes de balle inutiles qui vont changer la donne, les Etats-Unis étaient bel et bien les plus forts (99-77). Au final, on pourra une nouvelle fois relever la performance de Kevin Durant (22 points en 23 minutes), qui semble monter en puissance tout en proposant un jeu en totale fluidité au poste 4. Un problème insoluble pour les défenses actuellement. Et si l'on ajoute à cela l'homogénéité d'un groupe sain et respectueux de l'adversaire, comme des arbitres, le titre ne devrait pas être loin en fin de compétition.