JO 2014 - La Géorgie accuse Moscou de causer des dommages écologiques à l'Abkhazie voisine. Un peu moins de quatre ans avant l'allumage de la flamme, les Jeux de Sotchi, qui auront lieu du 7 au 23 février 2014, continuent de faire couler beaucoup d'encre. Il y avait déjà eu, à l'été 2008, la demande de boycott du chef de la diplomatie tchèque, quelques jours après l'intervention militaire russe dans la région d'Ossétie du Sud. "Je trouve qu'organiser une fête de la paix et du sport dans le voisinage immédiat d'un lieu où l'on a massacré et mené une guerre d'agression est une idée étrange", avait déclaré Karel Schwarzenberg. Lors de l'été 2008, la Russie s'était opposée à la Géorgie lors d'un court conflit armé pour le contrôle de l'Ossétie du Sud, région séparatiste pro-russe tout comme l'Abkhazie, située non loin de Sotchi sur le littoral de la mer Noire. L'Abkhazie, région séparatiste pro-russe Opposante de longue date aux Jeux de Sotchi, la Géorgie a une fois de plus jeté un pavé dans la mare, jeudi, en soulignant que les travaux de construction pour ces JO d'hiver allait causer un dommage écologique "irréparable" à l'Abkhazie, dont la Russie a reconnu l'indépendance en 2008 mais qui reste sous autorité géorgienne. "Les Jeux Olympiques doivent encourager la paix et l'amitié entre les nations sans causer de dommages écologiques irréparables", explique le communiqué du ministère géorgien de l'environnement. Celui-ci pointe notamment du doigt l'extraction en Abkhazie de "matériaux de construction comme des pierres ou du sable", qui risque d'accélérer le processus "de dégradation de la côte" de la mer Noire. Ce communiqué a été envoyé dans un contexte tendu, quelques heures après l'attaque au mortier dont a été victime le vice-président abkhaze dans sa propre maison. On peut d'ores et déjà prévoir un imposant service de sécurité lors des prochains JO d'hiver...