Pour la première fois, Franck Ribéry s'exprime sur l'affaire Zahia et présente ses excuses. Un mois après le fiasco de l'équipe de France en Afrique du Sud et deux jours après sa mise en examen pour relation tarifée avec une prostituée mineure, Franck Ribéry est en quête de réhabilitation. Par l'entremise d'un entretien accordé au journal allemand « Bild » - le premier depuis son passage devant la justice- le joueur du Bayern Munich se livre sur ses sentiments, y compris les plus intimes : "Il y a des moments dans la vie qui sont oppressants et lourds. Ce que je vis actuellement en fait partie. Maintenant, je dois surmonter ce mauvais passage. Ce n'est pas anodin pour moi, mais je dois faire avec", confesse-t-il. Pour autant, l'international tricolore, soumis à la justice de son pays, ne semble pas véritablement inquiet: "Je n'ai pas peur pour mon futur ou ma carrière, que ce soit en équipe nationale ou avec le Bayern. Même le lendemain de mon passage devant la justice à Paris je ne craignais rien parce que je n'ai pas consciemment commis d'erreurs". Conscient de ses errements et de ses fautes, invoquant la bonne foi, le feu follet tient à remercier sa famille et tout particulièrement son épouse : "ma famille a toujours été là pour moi. Tout particulièrement ma femme, que je remercie". Soutenu par son club mais moins par son entraîneur Louis Van Gaal qui s'est plaint de ne pas avoir encore vue le grand Ribéry, le milieu originaire de Boulogne-sur-Mer s'en remet à la méthode Coué: "Je suis certain de pouvoir retrouver du crédit auprès du public, certains doutent peut-être de moi aujourd'hui, mais je redonnerai du bonheur aux gens. Il y aura encore des dribbles, des buts, des émotions positives, comme dans le passé".