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Leur nom de famille est célèbre, leur prénom beaucoup moins. Lundi, Sandra Evra, Ludivine Debuchy ou encore Fiona Cabaye sont arrivées à Rio de Janeiro pour rejoindre leur footballeur de mari. Elles rejoindront d’autres épouses ou petites amies déjà sur place, puisque quatre des 23 sélectionnés français ont loué des villas pour loger leur famille au Brésil.
Une journée d'intimité. Cette journée de repos, d’intimité pour les Bleus, avait été minutieusement préparée par la Fédération française de football (FFF), qui bien évidemment n’avait pas communiqué sur le sujet. Elle débutera mercredi soir après le match contre l’Equateur et durera jusqu’à jeudi soir, dans l’hôtel de Rio où sont logés les joueurs de l’équipe de France. Qui n’ont plus vu leur femme et leurs enfants depuis le 1er juin dernier.
En route pour le bresil avec les filles #CoupeDuMondepic.twitter.com/ebwt2bm5bK— ludivine kadri sagna (@ludivinesagna) 22 Juin 2014
Après le match. Ainsi, Sandra Evra, interrogée par Europe 1, est impatiente de revoir son footballeur de mari. "On a vu les deux matches à la télé, du coup on est contente d'être arrivés". Mais avant de voir l'arrière gauche des Bleus, il faut patienter un petit peu : "On va faire un peu de tourisme. On va visiter Rio, Copacabana". Et enfin, "on verra nos maris après le match contre l’Équateur".
Entre copines. Alors en attendant, Sandra Evra sympathise avec les autres compagnes des joueurs de l'équipe de France : "Ma copine c'est Ludivine Sagna. Et j'apprends à connaître les autres filles aussi." Et elle l'assure, l'ambiance entre les femmes des joueurs est excellente. Mais le plus important, c'est de supporter Patrice Evra. Tout sourire, elle s'exclame : "Allez les Bleus !".
Merci Aimé ! Mais il a fallu attendre Aimé Jacquet, lors du Mondial 1998, pour rationaliser la gestion des femmes des Bleus. Le sélectionneur champion du monde avait nommé une responsable à la gestion des femmes de joueurs, chargée des transferts, des avions, des hôtels. C’est cette organisation qui a été reconduite au Brésil. Chaque joueur bénéficiant d’une petite enveloppe pour permettre à ses proches de le rejoindre le temps d’une soirée à Rio.
Une souscription nationale. On se souvient qu’en 1958, il avait fallu lancer une véritable souscription nationale pour permettre aux épouses de rejoindre les héros de Suède. On se souvient encore qu’en 1978, en Argentine, Platini et ses copains avaient ferraillé avec la fédération pour obtenir un billet transatlantique pour leurs épouses. Des précédents que la FFF refusait de voir se reproduire.
L'ADVERSAIRE - Que vaut l'Equateur ?
RÉSULTAT - L'Equateur retarde le plaisir des Bleus