ROLAND-GARROS - Le Français confie se voir gagner le tournoi dans "des rêves éveillés"...Alors que le tournoi de Roland-Garros, deuxième levée du Grand Chelem de la saison, débute dimanche, Jo-Wilfried Tsonga, 10e joueur au classement ATP, est l'une des meilleures chances françaises avec Gaël Monfils. Invité de Marc-Olivier Fogiel, vendredi, le Manceau a tout d'abord rassuré le public sur sa santé, lui qui avait dû jeter l'éponge à Madrid pour une lombalgie. "Ça va beaucoup mieux, ça devrait aller, je me sens vraiment bien", a ainsi expliqué "Jo".Alors que Yannick Noah reste le dernier tricolore à s'être imposé du côté de la porte d'Auteuil en 1983, ses successeurs se font attendre. "C'est une pression positive. Cela fait 27 ans qu'un Français n'a pas gagné , c'est aussi l'opportunité d'être le premier depuis 27 ans", veut croire Tsonga, qui avoue rêver de ce titre, forcément particulier : "Je n'en rêve pas la nuit, mais ce sont des rêves éveillés. J'y pense assez souvent. Je suis en finale, je gagne sur un ace, et j'imagine plein de scénarios comme le fait d'être porté sur les Champs Elysées (rires)".Écoutez Jo-Wilfried Tsonga au micro de Marc-Olivier Fogiel:En marge de la préparation de son tournoi, le Manceau a également participé à un dîner caritatif, jeudi, en l'honneur notamment de son association "Attrape la balle", qui oeuvre pour l'ouverture d'une école et d'une académie de sport au Congo. "C'est plus de l'espoir qu'autre chose. Que les enfants puisse avoir une éducation scolaire et sportive, c'est important, c'est la base d'un pays", explique le joueur dont le père a été international congolais de handball, avant de préciser : "Pour arriver là, on m'a beaucoup aidé, aujourd'hui j'ai la possibilité de rendre la pareille".Autre association à l'honneur dans ce repas, organisé au Park Hyatt en présence notamment de Rafael Nadal et Roger Federer, "Mécénat chirurgie cardiaque", une cause qui résonne particulièrement dans le coeur de Jo-Wilfried Tsonga puisque son ami, Mathieu Montcourt est décédé en 2009 d'un infarctus. "On a passé deux ans dans la même chambre, on a joué en double ensemble, son décès a été un choc pour nous, pour le monde du tennis. Lui rendre cet hommage me fait plaisir à ma manière", conclut "Jo".