A un peu plus de huit mois de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, Londres continue de se préparer à accueillir le premier événement sportif de la planète. Parmi les préoccupations des organisateurs, la sécurité figure évidemment en bonne place. Et ces derniers sont confrontés à des problèmes parfois singuliers, comme celui de l'accueil des populations sikhs.
En effet, les adeptes de cette religion, la quatrième de Grande-Bretagne avec 0,6% de la population, ont l'habitude de porter un poignard à la ceinture. Entre la dangerosité de l'objet et la volonté de ne froisser personne, le comité d'organisation a tranché : les sikhs, athlètes comme spectateurs, pourront conserver leur poignard sur les sites olympiques.
Des lieux de culte pour chaque communauté
"Nous voulons être sûrs que les Jeux seront accessibles à tous. Le poignard sera présenté aux contrôles de sécurité mais il ne sera pas retiré de son fourreau", a déclaré une porte-parole du comité organisateur au Sunday Times. La taille de la lame sera néanmoins limitée. "Cette politique a été établie par notre équipe de sécurité et elle s'inscrit dans une approche multi-religieuse", a-t-elle ajouté.
Le Comité international olympique a effectivement insisté auprès des organisateurs des Jeux pour que des lieux de culte soient prévus pour les chrétiens, les Musulmans, les juifs, les hindous et les bouddhistes. Les organisateurs sont même allés plus loin et ont pris des dispositions pour accueillir également les zoroastriens, les jaïns ou les bahaïs.