Violoniste. Si de nombreux sportifs vivent de leurs revenus de sponsoring, d'autres doivent travailler pour financer leur voyage à Sotchi. Francetvinfo a recensé plusieurs de ces athlètes qui mènent une double vie, comme Vanessa Mae, deuxième skieuse thaïlandaise de l’histoire des Jeux. Même si le ski est son violon d'Ingres, ce n’est pas sa première qualité. Si la jeune femme de 33 ans a eu toutes les peines du monde à se qualifier pour le slalom de Sotchi sous la bannière thaïlandaise, l’artiste a plus de facilités sur scène. Elle a déjà vendu 10 millions de disques et joué des concerts dans le monde entier. Espérons pour elle qu’elle ne connaîtra pas le même sort que son prédécesseur thaïlandais des JO de Salt Lake City, éliminé de la course tant il était lent.
Chauffeur de taxi. Alicher Koudratov a eu plus de mal à assurer sa venue à Sotchi. Et pour cause, le skieur tadjik n’affiche pas les mêmes revenus que Vanessa Mae. Chauffeur de taxi à Douchambe, la capitale de son pays, il finance son matériel et sa venue en Russie grâce au soutien de sa fédération nationale : 1.500 dollars mensuels.
Travail de nuit. Emily Scott avait déjà du mal à joindre les deux bouts, alors quand la fédération américaine de patinage de vitesse divise son pécule par trois (de 2.000 à 600 dollars), elle doit trouver un travail de nuit dans une usine d’outils de chirurgie. Insuffisant pour assurer sa venue aux J.O. La jeune femme est alors contrainte de compter sur le financement participatif. Résultat de la campagne : 190 dollars. C’est seulement quand le quotidien USA Today s’est intéressé à sa galère que les dons ont explosé jusqu’à atteindre la somme de 50.000 dollars. Et lui ont permis d’assurer sa présence sur la patinoire de Sotchi.
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