Ligue des champions : Cavani libère le PSG

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SUR LE FIL - Le champion de France a arraché la victoire à trois minutes de la fin du temps réglementaire sur le terrain de l'Apoel Nicosie.

Trois semaines après sa victoire flamboyante face au Barça, au Parc des Princes (3-2), le PSG s'est imposé dans la douleur, mardi, sur la pelouse de l'Apoel Nicosie, lors de la 3e journée de la phase de groupes de la Ligue des champions. Le seul but de la rencontre a été inscrit par l'Uruguayen Edinson Cavani (1-0, 87e). Après une remise de la poitrine de Jean-Christophe Bahebeck, l'ancien attaquant de Naples s'est amené le ballon d'un joli contrôle avant de s'arracher pour glisser le ballon hors de portée du gardien espagnol de l'Apoel, Urko Pardo. Ce but permet au PSG de conserver la tête du classement avec un point d'avance sur le FC Barcelone, vainqueur de son côté de l'Ajax Amsterdam (2-1).

Cavani la "mitraillette" vers le sol. Avant ce but, Cavani n'avait pas été à la fête. En première période, l'avant-centre parisien s'est signalé par quelques belles initiatives mais également par une frappe dévissée (26e). Absent des débats depuis sa tête de la 46e minute, l'Uruguayen a fini par surgir pour offrir trois points précieux au PSG.

"Le plus important pour un attaquant, c'est de marquer", a confié Cavani au micro de BeIn Sports. "Il fallait faire un pas de plus en Ligue des champions. C'était important pour atteindre notre premier objectif qui est de franchir le premier tour." Quatre jours après sa célébration face au RC Lens qui lui avait valu un carton jaune (il avait ensuite été exclu pour avoir pris le bras de l'arbitre), Cavani a réitéré le geste de la mitraillette mais, cette fois, en visant le sol.

Un PSG au ralenti. Le but tardif de Cavani ne fait pas oublier la performance très moyenne du PSG, qui a joué l'essentiel de la rencontre au ralenti, à l'image de Javier Pastore ou de Marco Verratti, très décevants. De retour de blessure, Thiago Silva a été plutôt convaincant, de même que David Luiz. L'ancien défenseur de Chelsea a même sauvé la maison rouge et bleue sur une tête devant sa ligne (56e). "C'est toujours difficile de jouer contre des équipes comme ça qui jouent très bas", a convenu Blaise Matuidi sur BeIn Sports. "Barcelone n'avait gagné que 1-0 contre cette équipe. On a gagné. On est dans la continuité." En revanche, pour le spectacle, le PSG a du mal à instaurer une continuité...