Mercredi matin, l'Olympique lyonnais a twitté sur son compte officiel une photo de son futur stade. "La pose de la pelouse du Parc OL (comme le stade est parfois désigné, ndlr), a débuté", écrit le club rhodanien. Cette pelouse, les joueurs de l'OL auront pourtant bien du mal à la fouler dans le cadre des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Avant la réception du Zénith Saint-Pétersbourg, mercredi soir, dans le cadre de la 4e journée de la phase de groupes, l'OL ne compte en effet qu'un petit point après trois matches. Les chances de qualification ? Très minces. Les statistiques disent 11,5%.
Mais le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, lui, y croit encore. "Notre nouvelle enceinte à Décines sera prête et ce serait trop bête que notre équipe ne le soit pas", a-t-il insisté, avant d'en appeler aux supporters pour le match de mercredi soir : "Il faut que Gerland soit plein. Je veux qu'on se qualifie. Tout le monde au club est conscient des enjeux et les joueurs peuvent se sublimer avec tout un stade derrière eux".
Inauguration prévue en janvier. Le stade des Lumières, qui pourrait ne pas s'appeler comme ça et bénéficier lui aussi du naming d'une entreprise, devrait être inauguré le 9 janvier prochain à l'occasion de la réception de Troyes, lors de la 20e journée de Ligue 1. Mais, évidemment, pour fêter sa naissance comme il se doit, l'OL, qui sera propriétaire de cette nouvelle enceinte, espère s'offrir quelques frissons européens avec la Ligue des champions, cette compétition "étoilée" qu'il connaît si bien (12 participations depuis 2000-01). Par le passé, quelques clubs ont réussi à se qualifier avec un point seulement au compteur après trois journées : Arsenal (2004), Porto (2005), le Werder Brême (2006), Liverpool (2008), le Panathinaïkos (2009) et Galatasaray (2013).
Le stade des Lumières devrait accueillir près de 60.000 personnes :
Malgré cette historique, l'entraîneur des Gones, Hubert Fournier, semble avoir acté l'élimination de son équipe. "La réalité est que nous n'avons pas encore le niveau pour prétendre nous qualifier pour les huitièmes de finale même s'il nous reste de l'espoir mathématiquement. A l'heure qu'il est, nous devons nous tourner vers la troisième place", avait-il reconnu après la défaite de son équipe sur la pelouse du Zénith Saint-Pétersbourg (3-1), il y a deux semaines. La troisième place serait en effet synonyme de reversement en Ligue Europa, au stade des seizièmes de finale. Moins clinquant mais mieux que rien.
Le stade des Lumières en tram, c'est par là :
En duel contre les Belges de La Gantoise. Mais cette troisième place, elle non plus, n'est pas garantie. Car si l'OL doit encore recevoir deux fois lors des trois derniers matches, c'est aussi le cas du club belge de La Gantoise, avec lequel l'OL partage le triste bilan d'un match nul et deux défaites en trois matches. L'OL, qui peut s'en vouloir de ne pas avoir remporté son match en Belgique, aura néanmoins l'avantage de recevoir le club belge le 24 novembre prochain pour ce qui sera le dernier match européen du club rhodanien à Gerland. Avant de continuer l'aventure européenne 2015-16 dans son nouvel écrin. Ou pas.