Après les deux simples du vendredi, l'équipe de France mène 2-0 en Autriche pour le premier tour de la Coupe Davis. Le double ce samedi peut donc déjà assurer la victoire aux Bleus. Michaël Llodra, associé à Julien Benneteau, a effacé le souvenir douloureux de Belgrade et se concentre désormais sur la campagne 2011. Avec ce premier rendez-vous à ne pas manquer. Michaël, il y avait une possibilité pour vous de jouer en simple. Finalement vous disputez le double. Est-ce que vous acceptez ce choix ? Oui, complément. On en a discuté avec Guy (Forget) et Lionel (Roux). On a pesé le pour et le contre. J'ai plutôt de bonnes sensations sur cette terre battue. La terre battue indoor est complètement différente de la terre battue que l'on peut rencontrer en extérieur. C'est une surface rapide avec des balles vives. Guy a opté pour ce choix. Je le respecte complètement. C'est important quand on regarde ce qui nous attend ce week-end. Jürgen Melzer va avoir beaucoup de pression. Il va jouer les trois matches. Il ne va pas falloir qu'il flanche à un moment donné. Nous, on a la chance d'avoir des joueurs qui peuvent gagner n'importe quel match. Cela va être une rencontre passionnante. Trois mois après, la défaite de Belgrade est-elle effacée ? Oui, il y a eu forcément quelques jours difficiles après la rencontre. Mais comme j'ai la chance d'avoir une famille et des enfants, on relativise assez facilement. On s'apitoie moins sur son sort. J'ai eu des témoignages très sympas des potes. Cela rassure. C'est du passé et j'ai vraiment envie de penser à l'avenir. L'avenir, c'est cette rencontre face à l'Autriche. On a eu pas mal de pépins avec les forfaits de trois joueurs majeurs et cette petite tension en début de semaine. Tout ça est aplani et il faut désormais que l'on reste concentré sur l'objectif qui est de battre ces Autrichiens. En double, vous allez retrouver Julien Benneteau. Comment voyez-vous ce match ? On a essayé de remettre les automatismes en place. Ce n'est jamais évident quand cela fait longtemps que l'on n'a pas joué ensemble. C'est toujours un réel plaisir de jouer avec Julien. On reste invaincu. On avait fait deux belles rencontres l'année dernière (Lors du premier tour face à l'Allemagne à Toulon et en quart de finale face à l'Espagne à Clermont-Ferrand, ndlr). J'espère que l'on va continuer sur cette lancée.