Le coeur de Lyon. Le début de match de l'OL a ressemblé à un cauchemar. Sur la première incursion russe, les Lyonnais ont concédé un nouveau but sur coup de pied arrêté, Vladimir Dyadyun se montrant plus prompt que Dejan Lovren sur un corner venu de la droite (0-1, 3e). Mais sept minutes plus tard, sur une long centre de Michel Bastos, Bafétimibi Gomis crucifia le gardien Sergei Ryzhikov (1-1, 10e). Puis, juste avant la pause, "Bafé" força Solomon Kvirkvelia à marquer contre son camp (2-1, 40e). Après une deuxième mi-temps tout aussi spectaculaire et enlevée, l'OL réussit à marquer un troisième but capital sur corner, bien tiré par Kim Källström et conclu par Jimmy Briand d'une tête sous la barre (72e). A lire :Lyon avait de l'appétit
Lyon s'impose (3-1) face au Rubin Kazan :
Gomis, l'offrande manquée. Si l'OL va se rendre à Kazan mardi avec un 3-1 dans la besace, l'avantage aurait pu être plus grand encore si le club rhodanien n'avait pas gâché une énorme occasion de 4-1 à dix minutes de la fin. Après avoir pris de vitesse toute la défense du Rubin, Gomis, "presque" double buteur, fixa le gardien avant de livrer une passe décisive presque trop évidente ... Problème, alors que Gomis a avoué après la rencontre vouloir jouer avec Lisandro, Bastos, également présent dans la surface, s'est saisi du ballon mais sa frappe du gauche fut déviée par un défenseur russe revenu en catastrophe...
Lisandro, capitaine flambe. S'il n'a pas marqué mardi soir, Lisandro a rendu une copie de très haut niveau, à la fois techniquement, comme sur ce crochet où il effaça deux joueurs avant de frapper du gauche à raz du poteau (14e) ou sur cette reprise plat du pied sur un centre de Bastos, deux minutes plus tard. Mais, comme à son habitude, c'est sur l'engagement qu'e l'Argentin a fait la différence, comme sur ces deux percées où il résista à plusieurs défenseurs avant d'obtenir un coup franc (36e, 70e). Moins en vue en deuxième période, il eut néanmoins la lucidité nécessaire de cadrer sa dernière frappe (90e).
Garde impose sa patte. Pour son troisième match officiel à la tête de l'OL, son premier en Ligue des champions, Rémi Garde n'a pas hésité à imposer son autorité. D'abord, en alignant la même équipe que contre Ajaccio, trois jours plus tôt. Mais surtout en sortant Aly Cissokho dès la 52e minute de jeu pour replacer Michel Bastos au poste d'arrière gauche et faire entrer Miralem Pjanic au milieu. Ce fut un choix tactique offensif payant pour le jeune coach rhodanien.
Arsenal a souffert. Opposé à l'Udinese, quatrième du dernier championnat italien, Arsenal a souffert pour s'imposer sur la plus petite des marges (1-0). Le seul but de la rencontre est l’œuvre des jeunes pousses du club, Theo Walcott, 22 ans, reprenant du plat du pied le centre d'Aaron Ramsey, 20 ans. Et c'est un autre jeune joueur, le gardien Wojciech Szczesny, 20 ans, qui a sauvé son équipe en intervenant avec succès devant Antonio di Natale (26e). Le gardien des Gunners a également pu compter sur sa barre transversale (12e) ou sur Johan Djourou (50e). A lire : Arsenal va devoir batailler
Benfica fait un grand pas. Benfica a décroché le nul sur la pelouse de Twente à l'issue d'un match spectaculaire (2-2). Les buts lisboètes ont été inscrits par Oscar Cardozo (20e) et Manuel Nolito (35e). Mais la plus belle réalisation de la rencontre est à mettre au crédit du jeune Néerlandais Luuk de Jong, auteur d'un enchaînement de toute beauté.
La surprise Plzen. Opposé au FC Copenhague, huitième de finaliste l'an dernier, le club tchèque du Viktoria Plzen a quasiment assuré son billet pour la phase de poules en l'emportant (3-1) au Danemark. Le troisième but, du milieu de terrain Martin Fillo, est de toute beauté. Déjà tombeur de Rosenborg au tour précédent, le Viktoria Plzen sera à suivre de près dans cette Ligue des champions.
Fillo inscrit le plus but de la soirée :