Avec quatre médailles d'or (50 et 100 m, 50 m papillon et 4x100m), Florent Manaudou a été sans aucun doute l'homme des derniers championnats d'Europe, à Berlin. Or, cette moisson a failli ne jamais avoir lieu. En effet, le nouveau porte-drapeau de la natation française, alors en panne de motivation, a hésité à participer aux compétitions. "Ça a été une année compliquée", reconnaît-il. "J'ai failli faire un break après les Championnats de France (en avril, à Chartres). Je ne me sentais pas forcément bien dans mes baskets, je n'avais pas envie d'aller aux championnats d'Europe. J'ai bien réfléchi et je me suis dit que c'était bête. J'ai continué à m'entraîner et ça a plutôt bien marché !"
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"Je peux nager encore beaucoup plus vite." En plus du 50 m, dont il est champion olympique en titre, Manaudou a également été titré sur 50 m papillon et surtout sur 100 m, la discipline reine. "Quand je ne faisais que du 50 m crawl, c'était compliqué, j'arrivais en fin de programme, je voyais tout le monde nager avant moi et je perdais un peu de nerveux", concède le champion tricolore. "Là, ça me plaît de faire du 100 m parce que je n'ai pas encore tout compris. Sur 50 m papillon aussi, je suis loin d'avoir tout compris. Finalement, même le 50 m crawl où j'arrive à nager vite et à avoir une marge de progression, il me reste encore pas mal de choses pour nager encore plus vite. Car je peux nager encore beaucoup plus vite." Voilà qui promet pour la saison hivernale, avec en ligne de mire les championnats du monde en petit bassin, à Doha, du 3 au 7 décembre.
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