Manaudou dit stop pour de bon

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avec agences , modifié à
NATATION -

La nageuse française a décidé de mettre un terme définitif à sa carrière.

Cette fois, c'est la bonne ! Laure Manaudou a confirmé qu'elle prenait sa retraite des bassins, mercredi sur le plateau du Grand Journal de Canal +. A 26 ans, la première championne olympique de la natation française (à Athènes en 2004 sur 400 m nage libre) met un terme à une carrière remarquable.

Un bébé pour débuter sa retraite

Après avoir annoncé une première fois sa retraite en 2009 suite à un terrible fiasco aux JO de 2008, Laure Manaudou a décidé de tourner la page. Une raison a peut-être motivé cette décision : une nouvelle grossesse. Déjà maman d'une petite Manon avec un autre nageur français, Frédérick Bousquet, elle a annoncé qu'elle attendait "un heureux événement".

"Je jure que j'arrête une bonne fois pour toutes et que je ne reviendrai pas", a-t-elle déclaré, mercredi soir sur Canal +. Elle met fin ainsi au suspense autour de sa retraite qui durait depuis qu'elle avait déclaré fin octobre qu'elle allait "sans doute arrêter après les Championnats d'Europe" en petit bassin à Chartres, où elle a remporté son dernier titre fin novembre.

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"Je pense que c'était le bon moment pour arrêter. J'ai eu la chance d'avoir une compétition en France, les championnats d'Europe, la chance de pouvoir nager devant le public français", a-t-elle précisé. La plus grande nageuse française a gagné trois titres de championne du monde sur 400 m nage libre (2005, 2007) et 200 m nage libre (2007) et totalise trois médailles olympiques, toutes remportées en 2004 (or sur le 400 m nage libre, argent sur 800 m libre et bronze sur 100 m dos).

96 médailles et 7 records du monde

Au total, elle aura glané 96 médailles en 12 ans de carrière, battu 7 records du monde, 15 records d'Europe et 78 records de France (petit et grand bassin). Au-delà des victoires, Manaudou a surtout ouvert la voie pour tous les jeunes champions tricolores d'aujourd'hui comme son frère mais aussi Yannick Agnel ou Camille Muffat, tous sacrés aux JO 2012.