Avantage Manchester. Certes, ce quart de finale de Ligue des champions avait des allures de choc de Premier League. Mais avec cette victoire (1-0), Manchester a fait le plus dur en inscrivant ce but si précieux à l'extérieur. Au match retour, les hommes d'Alex Ferguson devront simplement gérer leur avance pour accéder au dernier carré. A lire : MU en toute maîtrise
Giggs toujours au top. Il y a des joueurs qui ne se fatiguent jamais. A 37 ans, Ryan Giggs pourrait se contenter d'une entrée en fin de match. Que nenni. Pour son 128e match en Ligue des champions, le Gallois a été encore une fois décisif. Un débordement côté gauche, un caviar de retrait pour Rooney et 1-0. Du grand art.
La 500e de Lampard. En Angleterre, rester dans un club pendant une bonne partie de sa carrière est une religion. Pensez à Ryan Giggs, Steven Gerrard ou encore Franck Lampard. Arrivé il y a dix ans à Chelsea, Lampard n’a jamais souhaité quitter son club. Contre Manchester United, le milieu de terrain anglais a disputé son 500e match avec les Blues. Avec cette défaite (1-0) contre les Red Devils, il n’a pas forcément reçu le plus beau des cadeaux d’anniversaire.
Torres-Drogba. Les petrodollars de Roman Abramovitch ne marchent pas à tous les coups. Au mercato hivernal, l’oligarque russe avait aligné 58 millions d’euros pour s’attacher les services de Fernando Torres. Après quatre mois passés à Chelsea, l’attaquant espagnol n’a toujours pas inscrit le moindre but. L’entraîneur des Blues, Carlo Ancelotti, avait décidé de le titulariser dès le début du match aux côtés de Didier Drogba. Les deux joueurs ne sont jamais vraiment trouvés. Si l’Ivoirien a essayé de se battre, l’ancien avant-centre de Liverpool, lui, a été quasiment transparent.
Le carton du Barça. Messi n'a pas marqué mais le Barça s'est quand même imposé (5-1) contre le Shakhtar Donetsk au Camp Nou. Iniesta, Alves, Piqué, Keita et Xavi ont chacun marqué leur but. Avec cette nouvelle victoire fleuve, les Blaugrana sont quasiment qualifiés et peuvent désormais se repencher sur leur fin de championnat. A lire : La "manita" du Barça
Iniesta, ce génie. Sang-froid et efficacité en début de match pour ouvrir le score et débloquer le compteur des Catalans. Mais que dire de son ouverture sur le deuxième but de Daniel Alves. Le schéma est souvent le même avec le Barça. Ils tiennent le ballon au milieu de terrain et jouent à la ba-balle. La défense adverse se demande ce qui va se passer. Et tout d'un coup, un joueur trouve une ouverture. Andrès Iniesta est souvent cet homme.
Pas deux fois la même erreur. Avant la rencontre Pep Guardiola avait peurde la résistance des Ukrainiens. L'entraîneur du Barça n'avait pas envie de revivre la même déconvenue qu'en 2009. Les joueurs du Shakhtar étaient venus s'imposer (3-2) au Camp Nou en phase de poules de la Ligue des champions. Cette fois, les Catalans ont rendu une copie impeccable et laissé aucune chance à leurs adversaires.
Un Clasico en demies. Les fans de football espagnol peuvent se réjouir, ils devraient assister à quatre Clasicos en moins d'un mois. Il y aura d'abord une rencontre "classique" de Liga, le 16 avril prochain. Trois jours plus tard, les deux cadors du foot ibérique se retrouveront en finale de la Coupe du Roi. Et selon toute logique, les deux clubs devraient également se retrouver en demi-finale de la Ligue des champions. Certes, il reste un match retour pour le Barça et pour le Real. Mais avec deux victoires par quatre buts d'écart, les deux premiers de la Liga sont quasiment qualifiés.