L'OM s'est qualifié à Moscou (3-0). L'AJA a été battue par l'AC Milan (2-0).
L'OM, onze ans après. Didier Deschamps aime mettre fin aux longues séries de l'OM. Après dix-sept ans sans titre, il a gagné la Coupe de la Ligue en mars. Après dix-huit ans sans titre de champion, il a été sacré en mai dernier. Et en novembre, il permet à l'OM de franchir le premier tour de la Ligue des champions pour la première fois depuis la saison 1999-2000. A l'époque, la Ligue des champions se disputait sur deux phases. Pour retrouver la saveur d'un match à élimination directe en C1, il faut tout simplement remonter à la finale remportée en 1993... A lire : Marseille tient son huitième !
Le froid et le show. Il faisait -2° C mercredi à Moscou. Pour contrer les effets du froid, les joueurs de l'OM avaient opté pour des stratégies différentes. Il y avait l'intégrale, pour Loïc Rémy, en noir de pied en cap, avec manches longues, collants et gants. Il y avait les manches longues, adoptées par Brandao, qui connaît les hivers rigoureux pour avoir joué en Ukraine. Il y avait enfin les manches courtes de Stéphane Mbia et Mathieu Valbuena, qui, vu son but, a rapidement été chaud. Et on ne parle même pas des supporters de l'OM qui étaient torse nu dans le Stade Loujniki...
Le même (mauvais) film. Comme à l'aller, l'AJA s'est inclinée (2-0) face à l'AC Milan. Comme à l'aller, l'AJA n'a pas démérité. Comme à l'aller, elle a craqué sur un geste plein d'instinct de Zlatan Ibrahimovic, auteur d'une reprise foudroyante suite à une remise malheureuse de Dariusz Dudka. Et comme à l'aller, elle a craqué peu après l'heure de jeu. Mais, à la différence de l'aller, elle n'a plus de joker et elle va désormais chasser une troisième place qualificative pour la Ligue Europa. A lire : Auxerre ne rêve plus
Ronnie, neuf ans après. Ronaldinho avait débuté en Europe à l'Abbé-Deschamps avec le maillot du PSG. Il avait remplacé Aloisio. Un peu plus de neuf ans après, le Milanais est une nouvelle fois sorti du banc, en remplacement de Zlatan Ibrahimovic cette fois. Entré en jeu à la 85e minute, il a eu le temps d'affoler la défense auxerroise avant de marquer d'un subtil enroulé du pied gauche. La pure classe, gaucho.
Benzema à son avantage. Titulaire dans un match comptant pour du beurre pour le Real, Karim Benzema s'est monté plutôt à son avantage sur la pelouse de l'Arena d'Amsterdam. L'avant-centre de l'équipe de France a notamment ouvert le score sur une frappe enroulée du droit consécutive à une remise astucieuse d'Özil en talonnade. En dehors de l'ancien Lyonnais, Ronaldo a profité de la balade madrilène (4-0) pour marquer (deux fois, dont un penalty), contester les décisions arbitrales, réclamer un (autre) penalty et tenter une frappe en coup du foulard. Rien que du classique donc. A lire :Benzema ne rate pas ça
Les cartons rouges tactiques du Real. Le ridicule, "Mou" n'en a cure. En prévision des huitièmes de finale, José Mourinho, qui ne laisse rien au hasard, a demandé à deux de ses joueurs majeurs, en l'occurrence Xabi Alonso et Sergio Ramos, de gagner du temps en fin de match afin de récolter un deuxième carton jaune synonyme d'exclusion. Suspendus lors du dernier match de la phase de poules, face à Auxerre, les deux champions du monde espagnols récupéreront un casier vierge pour les matches à élimination directe. D'où ces scènes ridicules de joueurs faisant semblant de vouloir frapper dans le ballon à 4-0 et serrant la main de l'arbitre avant de quitter le pré. A l'UEFA de réagir !
Arsenal sur sa (mauvaise) lancée. Trois jours après avoir perdu le derby face à Tottenham (2-3), Arsenal n'était visiblement pas totalement rétabli. Les Gunners, qui auraient dû bénéficier d'un penalty pour une faute sur le Mexicain Vela, ont cédé en fin de match sur la pelouse du Sporting Braga. Le coupable est le Brésilien Matheus, qui s'est joué de la défense londonienne sur deux modèles de contre. A lire : Arsenal se complique la tâche
Les jeunes et Malouda. Turnbull, Bruma, Van Aanholt, McEachran, Sturridge... Ces noms ne vous disent rien ? C'est normal. La jeune garde de Chelsea n'avait guère eu l'occasion de s'exprimer jusque-là. Carlo Ancelotti a profité de la venue de la modeste équipe de Zilina (0-7 contre l'OM) pour faire tourner et donner sa chance aux jeunes. Mais c'est un cadre, Florent Malouda, qui est venu offrir la victoire (2-1) aux Blues.
Cluj fracasse tout... mais pas sur le terrain. La violence dans le foot, elle est aussi sur le bord de touche. Mécontent de la performance de son équipe, dominée et battue (1-0) à Bâle, l'entraîneur du CFR Cluj, Sorin Cartu, a fracassé le plastique qui entourait son banc avant de montrer une envie pressante d'aller en découdre. Ce ne sera pas en Ligue des champions ni en Ligue Europa, car l'équipe roumaine est éliminée de toute compétition européenne.
Les ressources de la Louve. Menée (2-0) à la mi-temps par le Bayern, avec notamment une passe décisive de Franck Ribéry, la Roma a renversé la vapeur, dans la foulée d'un Jérémy Ménez revanchard, car coupable sur le deuxième but allemand. Les tauliers de la Louve, Daniele de Rossi et Francesco Totti, ont marqué les deux derniers buts. Mais les joueurs de Claudio Ranieri ne sont toujours pas qualifiés pour autant et restent à la lutte avec Bâle. A lire :Une Roma renversante !