F1 - Hamilton a signé le meilleur temps des essais libres 2 devant Rosberg et Button. C'est presque devenu une habitude. Depuis le début de la saison, Lewis Hamilton domine la première journée d'essais. Comme en Australie, puis en Malaisie il y a quinze jours, le champion du monde 2008 s'est adjugé, vendredi, le meilleur temps (1'35''217) des essais libres 2 sur le circuit de Shanghai, théâtre du Grand Prix de Chine, quatrième étape du Championnat du monde 2010. Un tracé somme toute très proche de celui de Sepang qui convient particulièrement bien aux McLaren qui, équipées de leur fameux F-Duct (Conduit F) - ce système permettant à la monoplace d'acquérir une plus grande vitesse de pointe grâce au plaquage de son aileron arrière au moyen d'un flux d'air canalisé - peuvent s'en donner à coeur joie dans les deux longues lignes droites du circuit chinois. Reste à confirmer en qualifications... Plus tôt, on retrouvait d'ailleurs son coéquipier Jenson Button aux avant-postes (1'36"677) au cours d'une première séance d'essais libres perturbée par plusieurs accidents dont celui, spectaculaire, de Sebastien Buemi. Le pilote Toro Rosso, victime d'un accident mécanique peu banal, a ainsi vu l'une de ses suspensions lâcher provoquant la perte de ses deux roues avant alors que l'écurie italienne testait justement une nouvelle version de porte-moyeux. L'incident, sans dommage pour le pilote, n'a cependant pas permis au Suisse de prendre part à la deuxième séance un temps dominée par Nico Rosberg, finalement détrôné par Lewis Hamilton (+ 0''248) au passage des pilotes de pneus durs en tendres. Le pilote Mercedes conservait toutefois l'avantage sur Jenson Button, troisième (+ 0''376), et sur son coéquipier Michael Schumacher (+ 0''385). Ferrari surveille ses moteurs Derrière les paires Mclaren et Mercedes, les Red Bull, auteurs des trois premières poles de la saison, ont pris leurs marques en vue des qualifications en s'installant aux cinquième et sixième rangs avec Vettel (+ 0''574) et Webber (+ 0''778), tandis que Adrian Sutil est parvenu à hisser sa modeste Force India à la septième place (+ 1''037) devant Jaime Alguersuari (1''160) et Robert Kubica (+ 1''172) qui portera un brassard noir durant tout le week-end en hommage aux victimes du crash aérien qui a notamment coûté la vie au président polonais Lech Kaczynski. Comme souvent, les Ferrari accusent un certain retard en termes de chronos. En s'emparant du dixième temps, Fernando Alonso (+ 1''387) devance son coéquipier et leader du championnat des pilotes, Felipe Massa (+ 1''727). Mais cette deuxième séance a surtout été l'occasion pour l'Espagnol, qui testait une première version du F-Duct, d'accumuler les kilomètres alors qu'il n'a pu prendre part à la totalité des premiers essais en raison d'un problème mécanique au niveau du moteur. Une inquiétude récurrente pour la Scuderia qui avait choisi, par souci d'économie, de réutiliser les V8 déjà changés après les qualifications à Bahreïn à cause d'un problème de surchauffe. Ceux utilisés en course pourraient d'ailleurs à nouveau servir dimanche. "Par précaution, nous avions choisi de ne pas utiliser les moteurs de la course de Bahreïn en Australie, mais nous les aurons en Chine, après avoir conclu qu'ils n'ont pas de problème, malgré ce qui s'est passé à Sakhir", a toutefois expliqué, confiant, Luca Marmorini, en charge des moteurs et de l'électronique chez Ferrari, sur le site de l'écurie. Les températures plus fraîches rencontrées en Chine laissent en effet espérer un certain répit du côté des moteurs. Le Grand Prix de Chine est à suivre en direct et en intégralité sur Europe 1 dimanche à partir de 9 heures