Messi-Ibra : 1-1, PSG-Barça : 2-2

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Nicolas Rouyer, au Parc des Princes , modifié à
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Le PSG et le Barça se sont quittés mardi sur un match nul spectaculaire (2-2).

L'action Playstation* : Alors que le Barça se dirigeait vers une victoire plutôt heureuse (2-1), le PSG n'a rien lâché et a réussi à égaliser à 15 secondes de la fin du temps réglementaire... Le but tient autant de la volonté que de la justesse technique. Le centre dans le paquet de Christophe Jallet est particulièrement bienvenu, la remise de la tête de Zlatan Ibrahimovic est parfaite et la frappe de Blaise Matuidi, apparemment anodine, est déviée par des pieds catalans. Victor Valdes, pris à contre-pied, a la main molle et laisse filer le cuir dans ses filets... 2-2. Paris n'a pas perdu (et conservé son invicibilité à domicile de 24 matches consécutifs en Coupe d'Europe) mais il faudra désormais s'imposer au Camp Nou, la semaine prochaine, pour espérer se qualifier pour les demi-finales. Ou alors faire 3-3… Et sans Matuidi, suspendu.

Matuidi égalise pour le PSG :

La boulette sauce tandoori : Mais qu'est-il passé dans la tête de Salvatore Sirigu pour qu'il aille disputer ce duel contre Alexis dans le coin gauche de la surface de réparation, à la 88e minute de jeu ? Dans ces cas-là, 9 fois sur 10, l'attaquant va laisser traîner le pied et contraindre l'arbitre à désigner le point de penalty. Ça n'a pas loupé et Xavi, d'un intérieur du pied droit, a transformer la sentence.

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Le moment où tout a basculé : Lundi, nous nous demandions comment marquer Lionel Messi. Pendant une demi-heure, on a cru que la défense parisienne et Thiago Silva, comme toujours inspiré, avaient trouvé la solution. Bon, c'était evidemment une illusion. Et, car comme le relevait avec justesse Guy Roux lundi, Messi est aussi capable de se faire oublier et de surgir à tout moment. Après une demi-heure relativement anodine, l'Argentin, parti dans le dos de la défense, s'est retrouvé seul face à Salvatore Sirigu qu'il a aligné d'une frappe du gauche. L'essentiel était fait pour le Barça : marquer au moins une fois.

Le Caliméro : Lionel Messi est un être humain. C'est rassurant. Capable d'enchaîner les matches et les buts, l'Argentin est très rarement blessé. Mais, cette fois, les deux matches internationaux en Argentine puis en Bolivie et le déplacement au Celta Vigo, samedi, ont semble-t-il eu raison de l'Argentin, sorti à la mi-temps après avoir ressenti une douleur dans la foulée de son but. Il a été remplacé par Cesc Fabregas à la pause. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose… 

Le "big duel" : Ce match face au Barça avait forcément une saveur particulière pour Zlatan Ibrahimovic, qui a passé une saison pas toute rose en Catalogne en 2009-10. Pendant longtemps, le Suédois, parfois maladroit, s'est heurté à Victor Valdes avant de trouver l'ouverture pour égaliser pour le PSG (et contre Lionel Messi), à un peu plus de dix minutes de la fin... en position de hors-jeu. Zlatan a profité d'un ballon renvoyé par le poteau suite à une tête de Thiago Silva, ce même poteau qui avait renvoyé le sauvetage en catastrophe de Sergio Busquets devant Ezequiel Lavezzi à la 5e minute de jeu...

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Celui qui a bien mérité sa douche : On a vu que lui. Et pas seulement parce que sa chevelure est aussi jaune que son  short. Le latéral brésilien Dani Alves a été dans tous les bons coups offensifs du Barça, faisant passer une soirée difficile à son compatriote Maxwell. Et c'est lui, surtout, qui fut à l'origine du but de Messi d'une merveille de passe de l'extérieur dans le dos de la défense parisienne. Côté droit, là où n'était pas Thiago Silva. 

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Le geste tactique : Côté PSG, la titularisation de Lucas Moura, de retour de blessure, n'était pas vraiment une surprise. En revanche, celle de David Beckham au milieu du terrain aux côtés de Blaise Matuidi en a été une énorme. Rarement sollicité défensivement, "Becks" a traversé le match de manière quasi anonyme, se contentant de quelques relances. Les flashes sur les corners et un carton jaune pour un tacle en retard juste avant son remplacement nous ont ensuite rappelé sa présence. Car, même les coups francs, c'est Ibrahimovic qui les a frappés...

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