Mombaerts veut moins de binationaux

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avec Cyrille de la Morinerie , modifié à
Le sélectionneur de l’équipe de France Espoirs revient sur les accusations de Mediapart.

Les révélations de Mediapart visent directement les dirigeants du foot français. En première ligne des accusés, Erik Mombaerts, le sélectionneur de l’équipe de France Espoirs. Dans les extraits de la discussion tenue le 8 novembre 2010, c’est lui qui aurait avancé le chiffre de 30% pour les quotas de joueurs binationaux.

"Sentiment de révolte"

Dans les révélations de Mediapart, Erik Mombaerts s’interrogeait : "est-ce qu'on s'attelle au problème et on limite l'entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité ?" Dimanche, il a accepté de revenir, pour Europe 1, sur ces accusations.

Le coach des Espoirs éprouve un certain sentiment "de révolte concernant les accusations de racisme qui ont été prononcées à [son] encontre parce que [son] passé d’éducateur, de formateur, les derniers brassards [qu'il a] donnés à Moussa Sissoko, Mamadou Sakho et Etienne Capoue en équipe de France Espoirs montrent [qu'il a] toujours travaillé sur des critères sportifs et des valeurs humaines et non pas sur des mesures discriminatoires".

Favorable aux quotas

Erik Mombaerts espère surtout que la commission d’enquête (nommée par la FFF et le ministère des Sports - nldr), "va travailler très très rapidement pour lever toutes ces ambigüités sur ce discours qui, [il] le rappelle, a été enregistré à notre insu". Et d’expliquer : "le vocabulaire est inapproprié car on était dans une discussion mais il n’est sorti aucune mesure de quoi que ce soit. Et je pense que ça ne va pas être difficile à prouver et donc quelque part je me veux rassurant".

Erik Monbaerts a néanmoins précisé qu’il aimerait "qu’il y ait un certain pourcentage dans les structures fédérales, il est à débattre, à définir, de joueurs binationaux parce que je pense que les structures fédérales sont mises en place pour le développement du football national et notamment pour le développement des équipes de France". Et de nuancer : "c’est mon point de vue, je pense qu’il est respectable. Après, si on me dit que si on met une mesure comme celle-là, elle serait discriminatoire, alors vous oubliez ce que j’ai dit".