L'info. A 16 jours très précisément du début de la Coupe du monde de football au Brésil (12 juin - 13 juillet), Jérôme Valcke, le secrétaire général de la Fédération internationale de football (Fifa), est revenu sur les tensions sociales qui subsistent dans le pays depuis plusieurs mois. Il en a aussi profité pour tacler Michel Platini, le président de l'UEFA.
"L'erreur" de Platini. A l'approche du Mondial, de fortes tensions sociales éclatent au Brésil. Il y a notamment des grèves chez les policiers, les chauffeurs de bus ou bien encore chez les professeurs qui réclament des hausses de salaires. Michel Platini, le patron du football européen, avait demandé aux Brésiliens d'attendre "un mois avant de faire des éclats sociaux". Des déclarations qui avaient fait polémique. "Je pense que Platini s'est mal exprimé", a réagi Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa. "On n'a pas le droit de dire à quelqu'un : 'reste tranquille chez toi et puis tu redescends dans la rue quand je suis parti de ton pays'. On n'a jamais dit non aux manifestations que se sont déroulées au mois de juin 2013. On a simplement été surpris par l'ampleur de ces contestations".
Oui aux manifestations, non aux casseurs. "Le but n'est pas de dire 'non au manifestations'", poursuit Jérôme Valcke. "S'il doit y avoir des manifestations pendant la Coupe du monde, qu'elles aient lieu. Si en revanche, il y a une minorité, comme c'est le cas en France à chaque fois qu'il y a une manifestation, qu'il y a 20 casseurs qui veulent se battre avec la police et aller piller trois magasins, là en revanche je suis d'accord avec la présidente de la République du Brésil, il n'y a pas de limite à la façon dont cela doit être réprimé".
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