Le Qatar a mis les moyens pour décrocher l'organisation de la Coupe du monde 2022 de football, mais le pays du Golfe n'a pas l'intention d'en mettre beaucoup pour rémunérer les ouvriers qui travaillent sur les chantiers des stades.
30 jours de travail par mois.Selon le très sérieux Guardian britannique, à l'origine de ces nouvelles informations, les ouvriers travaillant à la construction du stade d'Al-Wakrah, l'une des enceintes destinées à accueillir des matches du Mondial-2022, sont payés 57 centimes d'euro de l'heure et travaillent jusqu'à 30 jours par mois. Selon le journal britannique, une centaine de travailleurs sont concernés.
>> LIRE AUSSI - Le Qatar a-t-il acheté le Mondial ?
Passeports retirés. The Guardian affirme, citant des ouvriers, que les passeports des employés leur ont aussi été retirés par leur manager, en contradiction avec la charte émise par les organisateurs du Mondial-2022. En février, le Qatar avait en effet annoncé une série de mesures pour protéger les ouvriers sur les chantiers des stades.
>> LIRE AUSSI - Michel Platini accusé de corruption
Critiques permanentes. "Il a des difficultés pour calculer les heures supplémentaires et nous travaillons avec l'entreprise pour rectifier toute infraction", a déclaré au quotidien un porte-parole du comité d'organisation. Depuis l'attribution en 2010 de l'organisation du Mondial-2022, le Qatar fait l'objet de vives critiques de la part des organisations des droits de l'Homme et syndicales qui dénoncent le sort réservé aux travailleurs étrangers.