Le pays hôte ne rêve que de ça. Dimanche, le Qatar aura l’ambition de décrocher son premier titre mondial, lors de >%20LIRE AUSSI : Hand, Omeyer et la défense infranchissables"target="_blank" >la finale des championnats du monde contre la France, même s’ils sont loin d’être favoris. La performance du petit émirat du Golfe est d’ores et déjà un énorme exploit. Peu de monde, en effet, aurait parié sur l’équipe qatarienne avant le début de la compétition. Le Qatar a aussi été critiqué de toutes parts pour avoir formé son équipe grâce à la naturalisation de nombreux joueurs étrangers. Voici les cinq choses à savoir sur l’adversaire de l’équipe de France.
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Une équipe qui ressemble "à un club". L’équipe du Qatar est une incongruité dans le monde du handball. En effet, presque la totalité de l’effectif est composée de joueurs étrangers qui ont été naturalisés. Huit nationalités sont ainsi représentées : trois Syriens, trois Monténégrins, deux Égyptiens, deux Bosniens, un Cubain, un Espagnol, un Tunisien et enfin le Français Bertrand Roiné, champion du monde 2011 avec les Experts. "C’est un peu bizarre, ça donne plus l’impression d’un club que d’une sélection", s’étonne Philippe Bana, le directeur technique national du handball français, au micro d’Europe 1.
Pas de stars, sauf les gardiens. Cette équipe du Qatar est surtout un drôle d’assemblage de joueurs de haut niveau, sans compter toutefois de superstars du handball. "La manière dont ils ont construit leur équipe remet beaucoup de choses sur la table, oui. On sait comment ils ont construit leur équipe, avec beaucoup de joueurs naturalisés mais pas de grands joueurs, hormis les deux gardiens de buts", tranche notre consultant Alain Portes. "Il faudra s’appliquer au tir parce que les gardiens sont assez exceptionnels. A commencer par Danijel Saric (le portier du FC Barcelone, ndlr), qui est l’égal de Thierry Omeyer", prévient le sélectionneur de l’équipe de France féminines.
Une préparation intensive de six mois. Pour mettre en musique cette drôle de partition, le Qatar a engagé l’entraîneur Valero Rivera, champion du monde avec l’Espagne en
2013. Le coach espagnol a réussi avec maestria à tirer le maximum de son groupe, et se qualifier ainsi pour la finale du Mondial. "Le Qatar a eu une préparation commando de six mois. Les joueurs ont vécu ensemble, ils ont construit un vrai collectif. Très franchement, j’avais dit après le premier tour que le Qatar était la révélation de ce Mondial, et je ne m’étais pas trompé", explique Alain Portes.
Un mental à toute épreuve. Le Qatar a étonné le monde du handball en éliminant des adversaires bien meilleurs sur le papier. Le petit émirat a ainsi éliminé successivement l’Autriche en huitième, l’Allemagne en quart (le pays du handball) et enfin la Pologne en demi-finale. "Mentalement ils sont très forts, malgré la pression et leur statut d’équipe plus petite, ils arrivent à avoir une confiance en eux assez exceptionnelle", soutient Alain Portes. "Les Français devront bien démarrer la partie. Je n’ai pas vu une seule équipe remonter le Qatar quand elle était menée, même les plus grands", avertit le sélectionneur des féminines.
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Une salle acquise à leur cause. L’équipe de France devra aussi affronter l’hostilité du public qatari. Le pays hôte aura le soutien total d’une salle de 15.000 places acquise à sa cause. "Le public sera euphorique. Et il faudra aussi prendre en compte l’arbitrage, dont le Qatar n’a pas eu à se plaindre, même si ce n’est pas forcément scandaleux", explique Alain Portes. Les supporters français devraient, eux, être plusieurs centaines à soutenir les Bleus. L’équipe de France en aura bien besoin.