Mondial de rugby : ce qu'il faut savoir

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P.R. avec agences , modifié à
RUGBY - La Nouvelle-Zélande affronte les Tonga, vendredi, en ouverture de la Coupe du monde.

Vingt-quatre ans après la première Coupe du monde, et le seul et unique sacre des All Blacks, la Nouvelle-Zélande va entrer en ébullition. Europe1.fr vous présente tout ce qu’il ne faut pas rater de ce Mondial, du 9 septembre au 23 octobre.

Les All Blacks, grands favoris. Les Néo-Zélandais, dont la supériorité est incontestée, n’ont pourtant été sacrés champions de monde qu'à une seule reprise, en 1987. En embuscade, on retrouve l’Afrique du Sud, tenante du titre, et l'Angleterre, redoutable compétitrice.

La Russie, petit nouveau. Le rugby est loin d’être universel : seuls 117 pays ont une fédération de rugby. En 2011, un nouveau venu fait son entrée dans la compétition : la Russie.

Une Coupe du monde propre. Les organisateurs de la Coupe du monde de rugby ne comptent pas leurs efforts pour lutter contre le dopage. Trois cents contrôles urinaires et sanguins seront effectués lors de la compétition, aussi bien à l’occasion des matches que lors des jours de repos. "Il s’agit du plus large programme mené lors d’une Coupe du monde. Des joueurs de chacune des 20 équipes participant au Mondial seront contrôlés", assure Tim Ricketts, responsable de la lutte antidopage de l’International Board (IRB), l’organe suprême du rugby.

Les yeux rivés sur la météo. Le temps risque d’être un élément perturbateur. Traditionnellement, la période de septembre-octobre est celle des pluies en Nouvelle-Zélande.

Un "Paul le Poulpe" néo-zélandais. L’animal devin est un veau de 18 mois nommé Richie Mc Cow en hommage à Richie McCaw, le capitaine des All Blacks. Fort logiquement, il devra pronostiquer les résultats des rencontres de la Nouvelle-Zélande.

Des people dans les tribunes. Pour assister aux matches, il devrait y avoir du beau monde. Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, la petite-fille de la reine Elizabeth II Zara Phillips et le milliardaire britannique Richard Branson ont ainsi confirmé leur présence. Le président russe Dmitri Medvedev ou le premier ministre Vladimir Poutine pourraient également venir. Côté français, l'ex-miss France Alexandra Rosenfeld, femme de l'Italien Sergio Parisse, devrait être présente.

Les Bleus dans un hôtel pas trop luxueux. Le XV de France passera ses nuits au Byron&Spencer d'Auckland, un hôtel plus de deux fois moins cher que le tristement célèbre Pezula Resort de Knysna, où les Bleus du foot avaient séjourné durant la dernière Coupe du monde. Au Byron&Spencer, la nuitée n’y dépasse pas 220 euros. Tout, ou presque, est pris en charge par l'International Rugby Board.

Le décalage horaire risque de peser sur les audiences. La diffusion va subir l’important décalage horaire qui existe entre la Nouvelle-Zélande et l’Europe (10 heures). Les matches auront donc lieu entre 3 heures et 10h30 du matin heure française, les équipes de premier plan auront leurs rencontres planifiées à partir de 7 heures du matin, afin que les Européens puissent suivre la compétition au lever.