L'INFO. Après l'Espagne, c'est l’Uruguay, un autre poids lourd de la scène footballistique mondiale, qui a mordu la poussière pour son entrée en matière. Incapable de battre l’Uruguay en huit confrontations, le Costa Rica avait choisi - on ne peut pas lui en vouloir - de renforcer sa défense. Et comme la Celeste n’a pas pour habitude de partir à l’abordage, autant dire que la première mi-temps ne restera pas dans les annales de la Coupe du monde… On notera quand même le penalty transformé par Edinson Cavani (1-0, 22e) et une belle frappe de Forlan qui prenait la direction de la lucarne. A part ça…
Le Costa Rica s'impose (3-1) contre l'Uruguay :
Un ancien Lorientais a fait la différence. L’Uruguay a eu le tort de ne pas tuer le match. Et en face, les hommes de Pinto n’ont rien lâché. Dès le retour des vestiaires, l’intensité est montée d’un cran et, logiquement, le Costa Rica a égalisé par l’ancien Lorientais Campbell, dans tous les bons coups (1-1, 54e). Le match a alors pris une tout autre tournure et, galvanisée, la Sele a doublé le score trois minutes plus tard sur une tête de Duarte consécutive à un coup franc indirect (1-2, 57e).
Stupeur dans le stade et sur le banc uruguayen, squatté ce soir par Luis Suarez. Le meilleur buteur et meilleur joueur de la saison écoulée en Angleterre aurait pourtant fait du bien à son équipe...
Les 30 minutes restantes ont ressemblé à un semblant d'attaque-défense, sans que jamais l’Uruguay ne donne l’impression de pouvoir trouver la solution face à des vaillants costariciens. Et ce qui devait arriver arriva : sur une contre-attaque rondement menée et après une passe lumineuse de Campbell, Urena, pour son premier ballon, a achevé le suspense (1-3, 86e). Et dans les arrêts de jeu, Pereira a été expulsé pour un attentat sur le tibia de Campbell. Une très très mauvaise entrée en matière pour l’Uruguay, qui devra encore affronter l’Italie et l’Angleterre.
STATS EXPRESS - Cinq choses à savoir sur Uruguay-Costa Rica