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L'ALGÉRIE, une première. Pour sa quatrième participation à une Coupe du monde, l'Algérie a réussi à franchir le cap du premier tour pour la première fois. Battue par la Belgique (2-1), elle a ensuite signé une victoire spectaculaire contre la Corée du Sud (4-2) avant de décrocher le match nul qu'il lui fallait face à la Russie (1-1). Hasard de l'histoire, elle retrouvera lundi en quarts de finale l'Allemagne, celle-là même (la RFA, en fait) qu'elle avait battue en 1982. Ce sera l'une des affiches les plus savoureuses des huitièmes de finale.
L'ALLEMAGNE, sûre de sa force. La Nationalmannschaft a débuté idéalement sa Coupe du monde en atomisant le Portugal (4-0). La suite a été moins flamboyante (2-2 contre le Ghana, 1-0 face aux Etats-Unis) mais l'essentiel est là : les joueurs de Joachim Löw ont terminé en tête du groupe G. Deux joueurs se sont mis en évidence : Thomas Müller, actuel co-meilleur buteur de ce Mondial, avec 4 réalisations, et Miroslav Klose, qui a rejoint le Brésilien Ronaldo dans la légende avec 15 buts en Coupe du monde.
Les ETATS-UNIS, du cœur à l'ouvrage. Même s'ils se sont fait peur en s'inclinant face à l'Allemagne (1-0), les Américains n'ont pas volé leur place dans le Top 16. Ils ont battu le Ghana à l'arraché (2-1) avant de mener face au Portugal (2-2). Ancien sélectionneur de l'Allemagne, Jürgen Klinsmann a insufflé à cette équipe un redoutable esprit de conquête. Les Boys sont prêts !
LA FRANCE, un certain sens de l'harmonie. Sur la lancée de ses bons matches amicaux, les Bleus ont régalé face au Honduras (3-0) puis plus encore contre la Suisse (5-2) avec un Benzema auteur de trois buts. Le match poussif disputé contre l'Equateur (0-0), disputé avec un onze largement remanié - Valbuena, notamment, est resté sur le banc -, ne doit pas faire oublier les séquences magnifiques développées contre la Nati. Le huitième de finale contre le Nigeria, champion d'Afrique en titre, sera un test d'envergure pour les Bleus.
LA SUISSE, l'art du rebond. Désossée par les Bleus (2-5), la Nati a eu le mérite de se relever pour dominer une faible équipe du Honduras (3-0) grâce à un triplé de Xherdan Shaqiri. Mais le plus dur, les hommes d'Ottmar Hitzfeld l'avait fait contre l'Equateur, en arrachant la victoire dans le temps supplémentaire.
LE NIGERIA, le retour des Super Eagles. Atone contre l'Iran en ouverture (0-0), battu par l'Argentine en clôture (3-2), le Nigeria ne doit sa présence en huitièmes de finale de la Coupe du monde qu'à sa victoire sur la Bosnie lors de la 2e journée grâce à un but de Peter Odemwingie. Le champion d'Afrique, qui retrouvera la France en huitièmes de finale - son premier depuis 1998 -, s'appuie avant tout sur une grande puissance athlétique, incarnée par son "taulier" John Obi Mikel.
LA GRÈCE, à l'ancienne. Dépassée face à la Colombie (0-3), tenue en échec par le Japon (0-0), on ne donnait pas cher de la peau de la Grèce, opposée à la Côte d'Ivoire, lors du "seizième de finale" officieux du groupe C. Mais les Grecs, (presque) toujours aussi solides derrière et opportunistes devant, ont réussi à bonifier les deux grosses erreurs défensives de la Côte d'Ivoire, la mauvaise passe de Cheik Tioté et la faute dans la surface de Giovanni Sio, pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la compétition (2-1), ce qui ne lui était jamais arrivé.
L'URUGUAY, au forceps. Du "Groupe de la mort", aucun pays européen n'est sorti. Sous pression après sa défaite initiale face au Costa Rica (2-1), l'Uruguay a battu successivement l'Angleterre (2-1) puis l'Italie (1-0), éliminant du même coup ces deux places fortes du football mondial. Un homme s'est mis en évidence lors de ces deux rencontres : l'inévitable Luis Suarez. Double buteur contre les Anglais, l'attaquant de Liverpool s'est distingué d'une façon moins glorieuse lundi, en mordant à l'épaule le défenseur italien Giorgio Chiellini. Cela pourrait compliquer le parcours de la Celeste dans la phase à élimination directe...
LE MEXIQUE, technique et férocité. Seulement devancé par le Brésil à la différence de buts, le Mexique a décroché son billet pour les huitièmes de finale en dominant son adversaire direct, la Croatie (3-1), lors de son dernier match. Lors de ce choc, "el Tri" a étalé toutes ses qualités : vaillance, défense et technicité. Rassuré par la présence devant son but de Guillermo "Memo" Ochoa, elle peut également compter devant sur un grand nombre de talents, d'Oribe Peralta à Javier Hernandez.
LE BRÉSIL, sous sa bonne étoile Neymar. C'est lui qui a inscrit le premier but de la Coupe du monde. C'est lui aussi qui a inscrit le 100e. Mais au-delà du symbole des chiffres, ce premier tour a été celui de Neymar, auteur de deux doublés face à la Croatie (3-1) et au Cameroun (4-1). Seulement muet face au "mur" mexicain Guillermo Ochoa, la pépite brésilienne a porté à lui tout seul le Brésil vers les huitièmes de finale. Le feu follet du Barça mis à part, la Seleçao n'a pas impressionné et n'aura pas de marge de manœuvre dans son choc 100% sud-américain face au Chili samedi prochain.
LA BELGIQUE, au rendez-vous. Attendue comme l'équipe surprise de cette Coupe du monde, la Belgique sera présente en huitièmes de finale. Mais on attend plus de cette équipe qui a arraché ses deux succès - contre l'Algérie (2-1) puis face à la Russie (1-0) - en fin de match. Mais ces deux rencontres ont également apporté la preuve que la sélection des Diables compte une palanquée de talents, dans le onze de départ mais également sur le banc. Si elle monte en puissance, la Belgique de Marc Wilmots sera très dangereuse...
L'ARGENTINE, sans séduire. Dans un groupe largement à sa mesure (Bosnie, Iran, Nigeria), l'Argentine n'a pas (encore) convaincu du tout. Poussive face à la Bosnie (2-1), empruntée contre l'Iran (1-0), elle n'a dû son salut qu'à un seul homme, auteur de deux buts qui ont rapporté quatre points : Lionel Messi. Mais si le quadruple Ballon d'Or veut espérer rejoindre Diego Maradona dans la légende, il va devoir espérer que ses coéquipiers, notamment en attaque - Angel di Maria, Sergio Agüero ou Gonzalo Higuain - se mettent au diapason.
LE COSTA RICA, la grosse cote. Au moment du tirage au sort, on se demandait lequel des trois "gros" - Angleterre, Italie ou Uruguay - allait passer à la trappe au premier tour. En fait, il y en aura deux. Car le Costa Rica, à la surprise générale, a remporté ses deux premiers matches, contre l'Uruguay (3-1) puis face à l'Italie (1-0), deux victoires qui, sur le terrain, n'ont rien dû au hasard. Où l'on (re)découvre également quelques joueurs comme l'ancien Lorientais Joel Campbell, avant-centre de Ticos bien piquants.
LA COLOMBIE, même sans Falcao. Sa blessure à un genou contractée avec Monaco avait miné un pays. Son forfait l'a attristé. Mais, même sans sa star Falcao, la Colombie a décroché son billet pour les huitièmes de finale dès son deuxième match. Les Cafeteros ont su tirer profit d'un tirage au sort favorable pour se mettre rapidement à l'abri. Ils ont d'abord écrasé une faible équipe de Grèce (3-0) avant de maîtriser de dangereux Elephants ivoiriens (2-1). A chaque fois, le coéquipier de Falcao en club, James Rodriguez, y est allé de son petit but pour aider une équipe qui a tranquillement fini première de son groupe.
LE CHILI, puissance et vélocité. L'autre Roja devait être le poil à gratter du groupe B de la Coupe du monde. Elle a été bien plus que ça et, dès la deuxième journée, elle a évincé sans ménagement du Mondial la Roja championne du monde, l'Espagne (2-0). Emmené par ses stars Arturo Vidal et Alexis Sanchez, le Chili met de l'impact dans les duels et du talent dans ses attaques. Gonflée à bloc par son fougueux sélectionneur argentin Jorge Sampaoli, cette Roja sud-américaine a tout pour être l'équipe surprise de cette Coupe du monde. Le Brésil, qu'elle retrouvera en huitièmes de finale, peut commencer à trembler...
LES PAYS-BAS, la force Oranje. Ils ont signé le premier coup de tonnerre de cette Coupe du monde 2014 en écrasant le champion du monde sortant, l'Espagne, sur le score de 5-1. L'équipe de Louis van Gaal a impressionné par sa puissance de feu offensive, incarnée par son duo Arjen Robben et Robin van Persie, tous les deux auteurs de trois buts. Mais, à l'image de Memphis Depay, âgé de 20 ans seulement et buteur contre l'Australie (3-2) et le Chili (2-0), les Oranje ont montré également qu'ils avaient une nouvelle génération très brillante.
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