Mondial : pourquoi les Bleus peuvent y croire

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FOOT - L'équipe de France peut encore dépasser l’Espagne. Il faudra déjà battre la Biélorussie.

Qu’il est dur d’être optimiste. En 2013, regarder les matches de l’équipe de France s’apparente, avouons-le, à un chemin de croix. Mais les Bleus peuvent encore s’imaginer faire rêver la France. Pour cela, il faudra commencer par gagner, mardi soir, en Biélorussie. Le ticket pour les barrages menant à la qualification pour le Mondial au Brésil serait alors officiellement validé. Mais pour danser la samba l’été prochain, Benzema et compagnie devront… marquer au moins un but. Une gageure à l’heure actuelle. Mais impossible n'est pas français !

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Les Bleus vont marquer. Les chiffres sont cruels. L’équipe de France n’a pas fait trembler les filets depuis 479 minutes, soit plus de cinq matches. Si les Bleus poursuivent encore 21 minutes leur traversée du désert, un triste record sera battu. Un record d’un autre temps, puisqu’il faut remonter à l’année 1924 pour retrouver la trace d’une équipe si inoffensive.

Symbole de cette incurie, Karim Benzema. L’attaquant du Real Madrid porte sur ses épaules la stérilité des Bleus. Il n’a plus marqué depuis 1216 minutes, et si on n’avait pas envie d’en pleurer, on en rirait presque. Seul joueur de classe mondiale au sein de l’effectif de Didier Deschamps, avec Franck Ribéry, l’ancien Lyonnais n’est que l’ombre du grand attaquant qu’il est. La presse se gausse, son entraîneur s’interroge mais ses partenaires le soutiennent. Mais plus le temps passe et plus, inévitablement, le soulagement de "Benzegol" se rapproche. Et si c’était ce soir ? Un peu d’optimisme !

>> Le dernier but de Benzema en Bleu, c'était le 6 juin 2012, contre l'Estonie :

La première place, c’est possible ! En ne faisant pas mieux qu’un match nul en Géorgie, vendredi dernier (0-0), la bande à Deschamps s’est certes considérablement compliquée la vie. L’équipe de France devra certainement en passer par un barrage pour espérer disputer la Coupe du monde au Brésil. Un barrage qui s’annonce très compliqué, avec des adversaires potentiels qui pourraient perturber les nuits de Didier Deschamps : Portugal, Angleterre, Croatie, Suède, Russie, Turquie, etc.

Alors pour éviter de tout jouer sur une double confrontation, un autre scénario est envisageable, même si les Bleus n’ont pas leur destin en main. Si l’Espagne ne gagne qu’un seul de ses deux matches et que, dans le même temps, la France remporte les deux siens, tout se jouera en effet à la différence de but générale entre les deux équipes. Pour le moment, la Roja est à +8, la France à +4. Il faut donc espérer qua la défense espagnole prenne l’eau, et que, dans le même temps, l’attaque française retrouve de sa superbe. La quadrature du cercle ? Et pourquoi pas?

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Pogba et Matuidi sont de retour. Et si la période noire traversée par Karim Benzema n’était pas la seule explication à la déliquescence du jeu de l’équipe de France ? En Géorgie, privé de ses habituelles valeurs sûres du milieu de terrain (Cabaye, Matuidi et Pogba), Didier Deschamps avait accordé sa confiance à Moussa Sissoko et Joshua Guilavogui. Pour un résultat limité, les deux jeune joueurs n’ayant, aujourd’hui, pas le niveau requis pour mener le jeu de l’équipe de France.

Le sélectionneur des Bleus a toutefois retrouvé le sourire. Mardi soir, Matuidi sera de retour pour ratisser tout ce qui passe, et cela va grandement soulager ses petits coéquipiers. Et, surtout, Paul Pogba, du haut de ses 20 ans, va apporter la percussion et la touche technique qui font cruellement défaut au jeu tricolore. Le champion du monde des -20 ans est attendu un peu comme le messie, lui qui n’a pourtant que… deux sélections au compteur. Inquiétant? Plutôt la preuve que la France a de beaux jours devant elle.