TENNIS - Gaël Monfils a été éliminé par l'Allemand Simon Greul à Indian Wells. Qu'elle semble loin la Coupe Davis... Il y a une semaine, les joueurs de l'équipe de France fêtaient leur qualification face à l'Allemagne dans la chaleur toulonnaise. Des joueurs tricolores qui quittaient alors le Var remontés comme des pendules, des espoirs plein la tête et une confiance grosse comme ça à l'heure de se lancer à l'abordage du premier Masters 1 000 de la saison. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la désillusion est de taille puisque c'est toute l'équipe de France qui manque déjà à l'appel du troisième tour, exception faite d'un Jo Wilfried Tsonga, dernier des Mohicans dans le désert californien, qui prouve là aussi son statut de leader tricolore après sa qualification aisée face à Matosevic (voir: Tsonga venge Llodra). Ironie de l'histoire, la plus sévère déception française du jour avec l'élimination de Gaël Monfils est à mettre à l'actif de Simon Greul, joueur allemand, 58e mondial, qui n'était même pas de la sélection opposée aux hommes de Guy Forget. Ce dernier, après s'être offert Richard Gasquet au premier tour, a donc accroché Monfils à son tableau de chasse. Une grosse désillusion pour le n°15 mondial pourtant bien lancé après un premier set expéditif, mais qui se sera effondré par la suite, surpris par un joueur se libérant au fil des jeux et qui dès l'entame de la manche décisive faisait la différence en menant 3 jeux à 0. Indian Wells qui reste une terre inhospitalière pour le n°2 tricolore puisqu'en cinq participations, son compteur reste tristement bloqué à deux malheureuses victoires. Bartoli et Rezaï poursuivent leur route Monfils à la trappe et accompagné dans sa chute par Arnaud Clément et Paul-Henri Mathieu. Le premier, opposé à Marcos Baghdatis, avait pourtant su s'offrir trois balles de premier set en sa faveur au cours du tie-break, mais n'a pu les concrétiser, avant de plonger dans la deuxième manche (7-6, 6-1), laissant au Chypriote le droit de défier sa majesté Federer. Le second, lui aussi bien parti dans le duel qui l'opposait à l'Espagnol Feliciano Lopez, tête de série n°28, après le gain de la première manche, payait sans doute son manque de compétition après plusieurs pépins physiques, qui l'ont contraint à retarder sa reprise, et s'inclinait en trois manches (3-6, 6-3, 6-4). S'il n'en reste qu'un, Tsonga sera donc celui-là, même si le Manceau sera accompagné dans cette deuxième semaine, et on n'avait fini par en perdre l'habitude ces derniers temps, par deux Françaises. Ainsi, Aravane Rezaï, tombeuse de Francesca Schiavone, 18e mondiale, malgré un set et un break de retard (6-7[4], 7-6[2], 6-4), et Marion Bartoli, tête de série n°11, qui expédie Jill Craybas (6-2, 6-0), ont su afficher de belles dispositions.