TENNIS - Le Français s'est qualifié pour les quarts de finale à Madrid.Il était arrivé à Madrid sans trop de prétentions, deux mois après sa dernière apparition sur le circuit, à Indian Wells. Entre-temps, Gaël Monfils avait pris soin de traiter une blessure à la main gauche qu'il trainait depuis la rencontre de Coupe Davis entre la France et l'Allemagne. Un mauvais et lointain souvenir aujourd'hui, alors qu'il s'apprête à disputer les quarts de finale du troisième Masters 1000 terrien de la saison. Tombeur au premier tour d'un Stéphane Robert trop peu menaçant sur la surface pour l'inquiéter (6-2, 7-5), Monfils avait dû dans la foulée sa place en huitièmes à l'abandon de l'Allemand Philipp Petzschner, au bout de 11 minutes d'échanges seulement. L'assurance d'un bonus de fraîcheur pour aborder l'échéance face à Guillermo Garcia-Lopez, bénéficiaire lui-même du jet d'éponge de Jo-Wilfried Tsonga, après un set toutefois.Une première depuis 2006Bien que flanqué d'un léger avantage psychologique lié au bilan des confrontations directes entre les deux hommes (2-1 en sa faveur), Monfils débutait la rencontre prudemment, comme son adversaire du reste, ce qui donnait lieu à un match fermé de prime abord, jalonné de nombreuses fautes directes (40 au final pour le Français, 39 pour l'Espagnol). Les deux joueurs tenant néanmoins fermement leur mise en jeu, la première manche se concluait logiquement par un jeu décisif, arraché par le Francilien sur la marque de 7 points à 5 (7-6).Galvanisé par le gain de ce premier set, Monfils enchainait par la conquête du service de l'Espagnol, convertissant là une de ses 16 balles de break obtenues durant la rencontre. Bien que menacé d'un double break sur sa mise en jeu suivante, Garcia-Lopez mettait un point d'honneur à rester dans la partie, mais ne parvenait pas pour autant à refaire son retard. Gaël Monfils en effet ne cédait, pas et s'imposait finalement 6-4, ralliant là son premier quart dans un Masters joué sur terre battue depuis Rome en 2006. Un rendez-vous rare qu'il lui faudra honorer face à l'ogre Rafael Nadal, vainqueur cette saison des Masters de Monte-Carlo et de Rome mais qui a connu quelques difficultés ce jeudi pour écarter l'Américain John Isner (7-5, 6-4).