Pour la troisième fois d'affilée, l'Écossais Andy Murray disputera, vendredi, les demi-finales de Wimbledon. Ce mercredi, sur le Centre Court, la tête de série n°4 sur le gazon londonien n'a pas tremblé pour éliminer l'Espagnol Feliciano Lopez (6-3, 6-4, 6-4). Il affrontera au prochain tour Rafael Nadal qui a écarté Mardy Fish. Oui, Andy ! Devant ses sujets du Centre Court, encore stupéfaits par le coup de maître (3-6, 6-7, 6-4, 6-4, 6-4) du Français Jo-Wilfried Tsonga face au Suisse Roger Federer, sextuple vainqueur de cette troisième levée du Grand Chelem, le « roi » Andy Murray s'est qualifié, mercredi après-midi, sous le soleil, pour les demi-finales des Internationaux de Grande-Bretagne en battant assez aisément Feliciano Lopez. Il s'agit là de sa cinquième victoire en autant de confrontations contre l'Espagnol. L'Écossais, tête de série n°4 à Wimbledon, a ainsi échappé à un cinquième crime de lèse-majesté. Après Daniel Gimeno-Traver, Tobias Kamke, Ivan Ljubicic et, enfin, Richard Gasquet, il a, une nouvelle fois sans trembler, écarté de son chemin le quarante-quatrième joueur mondial, pourtant tombeur de l'Américain Andy Roddick (7-6, 7-6, 6-4) au troisième tour, en trois petits sets (6-3, 6-4, 6-4) et 2h01 de jeu. De fait, il n'y a rien à redire de ce résultat, tant ce dernier quart a été sous l'entier contrôle d'Andy. Nadal en demies La preuve, le chouchou du public anglais a fait la course en tête. Très solide au service (13 aces, 85% de points gagnés derrière sa première tentative), il n'a offert que deux balles de break à son adversaire du jour, au huitième jeu de la troisième manche... Insuffisant pour « deliciano Lopez », comme le surnomme la mère de Murray, Judy, en raison de son physique avantageux. Même cette petite alerte à l'aine droite n'est pas venue occulter ses 40 coups gagnants, pour 11 fautes directes. Résultat, comme en 2009 et en 2010, le Britannique rejoint le dernier carré du tournoi londonien. Il aura pour prochain adversaire un autre hispanique, nettement plus coriace celui-là, à savoir encore Rafael Nadal. Pour réaliser son rêve de succéder à Fred Perry, dernier lauréat britannique du simple messieurs de Wimbledon, en 1936, le récent vainqueur du tableau du Queen's devra vaincre le tenant du titre, qui, dans le même temps, s'est imposé devant Mardy Fish (6-3, 6-3, 5-7, 6-4). Avant, peut-être, de retrouver Tsonga en finale...