TENNIS - Le Britannique se qualifie pour la finale du tournoi de Toronto. Sur dur, Andy Murray est un dur. Pas de doute là-dessus. Sur les quatorze titres qu'il compte à son palmarès, l'Ecossais en a remportés douze sur cette surface, en plus de deux finales en Grand Chelem (US Open 2008 et Open d'Australie 2010). Rafael Nadal avait donc du souci à se faire à l'occasion de la demi-finale du Masters 1000 de Toronto, tournoi dont Murray est le tenant du titre (succès à Montréal l'an dernier, alternance oblige). Battu en deux manches (6-3, 6-4), le n°1 mondial a concédé une quatrième défaite contre le Britannique, la quatrième sur dur, en douze confrontations. Cette victoire assure à Murray de toujours figurer parmi les quatre premiers du classement ATP, quelle que soit l'issue de la finale qu'il disputera dimanche contre Federer ou Djokovic. Sevré de titre depuis le début de la saison, le n°4 mondial a disputé et perdu deux finales cette année, à Melbourne en janvier et à Los Angeles il y a deux semaines, son tournoi de reprise. Et les quatre matches supplémentaires qu'il a dans les jambes ont sans doute compté dans la balance, puisque Nadal effectuait sa rentrée après son sacre à Wimbledon. Accroché à chacun de ses matches au Canada, l'Espagnol avait montré des signes de fébrilité contre Kohlschreiber en quarts, un adversaire qui le gêne souvent sur dur. Le voir peiner contre Murray n'a donc rien d'une surprise. En s'inclinant de façon logique, le Majorquin a enregistré une deuxième défaite en 36 matches disputés depuis quatre mois. Rien d'alarmant là non plus.