Capitaine du XV de France jusqu'à l'avènement de Thierry Dusautoir, Lionel Nallet reste à 34 ans l'un des tauliers du pack français, qui reste à ce jour la meilleure arme française. Pour notre site, le Racingman a accepté de dresser le portrait un à un de cette famille des avants tricolores, qui samedi sera encore à la pointe du combat à Twickenham. Thomas DOMINGO, Pilier Surnom : "Vachette" "Le petit dernier qui est arrivé sans faire de bruit, mais il est en train de se faire une belle petite place. Il est arrivé derrière Fabien Barcella, qui avait mis la barre assez haute. Ce n'était pas évident, il nous a rejoint relativement jeune après une petite saison à tout casser avec Clermont. C'est un joueur fort en mêlée, ce qui ne gâche rien pour un pilier, mais il possède aussi une belle présence sur le terrain, dans le jeu, il se déplace. Quand on le voit avec son gabarit, ce n'était pas forcément évident, mais Thomas prouve, match après match, qu'il est un joueur vraiment complet." Nicolas MAS, Pilier Surnom : "Bus" "Nico, c'est un autre pilier très complet, qui possède beaucoup de puissance ballon en mains et qui depuis quatre ans qu'il a la chance de pouvoir jouer, est devenu d'une certaine façon "Monsieur Propre". En mêlée, on est tranquillles, on sait que ça ne bougera pas, dans le jeu, il est toujours présent. C'est quelqu'un de plutôt discret, mais dans la vie de groupe, ce n'est pas le dernier pour déconner." Sylvain MARCONNET, pilier Surnom : Néant - "Le Vieux" ("Le vieux, j'en profite, je suis content qu'il soit là parce qu'il est un peu plus âgé que moi de quelques mois et je ne suis plus le doyen de l'équipe de France.") "Sylvain, il revient et tout le monde le connaît. Il a un rôle important dans la vie de groupe, quelqu'un de très jovial, qui passe son temps à déconner, il fait partie des animateurs du groupe. Tout le monde connaît ses qualités, d'où il revient après avoir raté la Coupe du monde, mais ça correspond tout à fait à son caractère de battant. Des mecs comme ça arrivent à tout broyer pour revenir, un gros mental." Luc DUCALCON, Pilier Surnom : Néant "Luc, j'ai joué avec lui à Castres, lorsqu'il débarquait. C'est un joueur qui est en constante progression chaque année depuis qu'il est arrivé dans le Top 14, à Castres, doté de grosses qualités dynamiques, ballon en mains, il est capable de se faire des valises, ce qui lui donne aussi un avantage en mêlée pour se placer et rentrer avant le pilier en face." ----------------------------------------------------------------------------- William SERVAT, Talonneur Surnom : "La Bûche" "Pour moi, William, c'est le chasseur, le bon vivant, très lié à la terre, quelqu'un de très simple, mais surtout un amoureux de la vie. Sur le terrain, tout le monde connaît sa capacité à faire avancer l'équipe, même s'il baisse la tête quand il faut (rires). Mais c'est quelqu'un qui ne renonce jamais, un gros mental et un leader. Son surnom parle de lui-même." Guilhem GUIRADO, Talonneur Surnom : Néant "Guilhem, il évolue un peu dans le registre de Nicolas Mas, quelqu'un qui ne fait pas forcément beaucoup de bruit, mais très sympa, très ouvert, très demandeur aussi. Un joueur aussi qui sur le terrain s'accroche, ne lâche jamais, même s'il a besoin de prendre un peu d'expérience, ce qui est logique. Mais c'est un profil de joueur intéressant." ------------------------------------------------------------------------------ Julien PIERRE, deuxième ligne Surnom : "Ju-Pi" "Il est arrivé plus récemment, il commençait à être de plus en plus observé, avant qu'un petit problème de santé ne retarde son ascension. C'est un joueur qu'on voit tous les week-ends très régulier sur les terrains, un amoureux du combat. Et puis il fait partie des anciens Berjalliens, forcément ça crée des liens (sourires)." Jérôme THION, deuxième ligne Surnom : "Machine" "Jérôme, c'est encore quelqu'un qui revient. Il a été mon partenaire de chambre durant toute la Coupe du monde, quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Je pense qu'il a su se remettre en question au bon moment. Il fait de gros matches en club et quelque part, c'était normal qu'il revienne." ---------------------------------------------------------------------------- Julien BONNAIRE, flanker Surnom : "Ju-Bon" ("ou le Vicieux, parce qu'il est toujours en train de vous faire une petite crasse...") "On reste en Berjallie, où j'ai découvert Julien, il venait d'un petit club, Saint-Savin, recruté comme arrière. Mais vu qu'il aimait bien le chocolat, ils l'ont fait remonter... (rires). Non, mais Julien, ça fait partie de ces joueurs que je connais depuis 1999. Nos trajectoires nous ont séparés, mais on a toujours fini par se retrouver. C'est un doué, très aérien, on le voit peu souvent, mais il a aussi un bon jeu au pied, c'est un gros défenseur, il a une énorme activité sur le terrain et il est rarement décevant." Imanol HARINORDOQUY, troisième ligne Surnom : Néant - Imanol "Je le place dans le même registre que Julien Bonnaire, un joueur équilibré, doué et présent dans le combat ; un capitaine de touche, c'est vrai qu'il aime, il est habile dans les airs et, comme Julien, il est facile à lifter. "Monsieur touche", ça lui convient bien. Et puis c'est le vrai Basque, il ne s'en cache pas." Thierry DUSAUTOIR, flanker Surnom: "Titi" "Notre capitaine, quelqu'un que j'aime beaucoup. Quelque part, je me retrouve à travers lui, ce n'est pas le capitaine qui fait de grands discours et ce sont des gens que j'apprécie, il va toujours faire en sorte de démontrer les choses en premier lieu sur le terrain. Il y est impressionnant, toujours à faire "péter" les stats de plaquages. On s'entendait déjà bien avant le passage de brassage et il nous arrive, de par cette expérience commune, de continuer à échanger sur diverses choses par rapport au groupe. Il a dû subir les reproches venus de l'extérieur, mais l'essentiel, c'est qu'on se dise les choses, mais que le groupe et le staff restent soudés." Sébastien CHABAL, troisième ligne Surnom : Néant ""Seb", c'est nos débuts ensemble à Bourgoin, on s'est séparé, on s'est retrouvé... Et puis, on partage une réelle amitié en dehors du rugby. Pour moi, malgré tout ce qui se passe autour de lui, il est resté le même, on a gardé les mêmes relations qu'à nos débuts à Bourgoin. Rien n'a changé. En tout cas, ça ne me perturbe pas, c'est son problème (rires). Sur sa trajectoire de joueur, il est parti de Bourgoin, il avait besoin de vivre une nouvelle expérience, appelé par Saint-André en Angleterre, une bonne histoire entre les deux. Quelque part, ça lui a fait du bien parce que "Seb" est arrivé tard sur le rugby... Partir, ça l'a fait drôlement évolué. Aujourd'hui, c'est sympa de boucler la boucle au Racing. Ce n'était pas un package (sourires), plutôt un plus."