France-Angleterre, c’est un peu le classico du vieux continent en rugby. Dans le Tournoi des six nations, c'est le rendez-vous à ne surtout pas manquer. Europe1.fr a listé pour les cinq plus belles confrontations.
1. Le french flair. En 1991, la France retrouve son pire ennemi à Twickenham. Ce jour-là, les Anglais gagnent le match (21-19) mais tous les fans de rugby auront surtout retenu l’essai de Philippe Saint-André en tout début de match. Après une pénalité ratée du XV de la rose, les Bleus partent en contre-attaque de leur propre en-but. Pierre Berbizier relance immédiatement sur Serge Blanco. En trois passes, les Français débordent leurs adversaires. Philippe Sella fixe deux anglais et croise avec Didier Camberabero. Le demi-d’ouverture du XV de France tape un coup de pied à suivre pour lui-même. Il récupère et botte pour Philippe Saint-André qui n’a plus qu’à aplatir entre les poteaux. Cet essai de 110 mètres marque le début du "french flair" à la française. Les Anglais s’en souviennent encore.
2. La déception. En Coupe du monde, le XV de la rose ne réussit pas vraiment aux Français. En 2003, la France perd en demi-finale (24-7) contre les Anglais en Australie. Jonny Wilkinson marque tous les points au pied et humilie la France. Quatre ans plus tard, les Bleus pensent tenir leur revanche. Ils retrouvent leurs ennemis de toujours au même stade de la compétition. Après une victoire mémorable contre les All-Blacks (20-18) en quarts de finale, les Bleus paraissent invincibles. Après quelques minutes et une énorme erreur de Damien Traille, le Coq perd quelques plumes. Ce diable de Wilkinson achève les Français qui s’inclinent une nouvelle fois (14-9).
3. Le "Crunch" final. Garder le meilleur pour la fin. Le "Crunch', le petit plaisir du Tournoi des six Nations. L’année dernière, Français et Anglais se retrouvent pour le dernier match de la compétition. Chez eux, les hommes de Marc Lièvremont veulent donner une leçon aux Anglais, déjà battus par les Irlandais quinze jours plus tôt. La bête noire des Français n’est pas là. Jonny Wilkinson a été remplacé par le jeune Toby Flood. Après un essai de Ben Foden, les Bleus reviennent très vite grâce à trois pénalités de Morgan Parra. En deuxième mi-temps, le XV de la rose tente en vain de percer la défense française. Mais au courage, les Bleus tiennent jusqu’au bout (12-10) pour arracher le neuvième Grand Chelem de leur histoire.
4. La bataille. Les France-Angleterre sont souvent de violents affrontements. Pendant la Coupe du monde 1991, les "British" mettent au point un plan anti-Blanco. Ils mettent à rude épreuve l’arrière du XV de France. Mais cette acharnement n’a rien à voir avec la bataille de 1977. La bande à Jean-Pierre Rives réussit le Grand Chelem cette année. Mais à Twickenham, les Bleus vivent les pires 80 minutes de leur histoire. Des plaquages très violents, des mêlées rugueuses et des contacts à la limite du tolérable. Fourroux offre la victoire aux Français (4-3) sur une magnifique interception. Et oui, à cette époque, les essais ne rapportaient que quatre points.
5. La raclée. Le 7 avril 2001, les Anglais donnent une véritable leçon de rugby au Français. La plus large défaite pour les Bleus : 48-19. A l'ouverture, un certain Jonny Wilkinson. Il passe toutes ses pénalités et fait très mal aux joueurs tricolores. Will Greenwood et Mike Catt débordent les Bleus sur chaque attaque. Les mots de Bernard Laporte à la mi-temps n'y changeront rien. Ce jour-là, la défense française prend l'eau de tous les côtés. Un échec cuisant à retenir à quelques heures du "Crunch".