VOLLEY - Le Final Six s'éloigne pour les Bleus après quatre défaites consécutives."On en a marre de perdre", avouait Oliver Kieffer jeudi soir, à l'issue du revers des siens face à la Serbie. Vice-championne d'Europe en titre, l'équipe de France venait alors d'essuyer une véritable correction, pour son premier match à domicile depuis sa renaissance continentale (3-0). Une leçon de volley à nouveau subie samedi soir, dans les mêmes proportions. Baladés de Lyon à Grenoble, les Serbes n'ont pas changé leur fusil d'épaule pour autant, la sanction est donc tout aussi sévère: 3-0 (25-20, 25-21, 25-21).Une fois encore, l'absence d'Antonin Rouzier, victime d'une élongation abdominale, s'est avérée préjudiciable. Malgré l'écot offensif des Romain Vadeleux et Oliver Kieffer, auteurs de 10 et 12 points chacun, les Bleus se sont montrés trop tendres pour prétendre à rivaliser avec les finalistes malheureux de la précédente édition de la Ligue mondiale. Rajeunie et orpheline de son maître à jouer Nikola Grbic, la Serbie de son côté a pu s'appuyer sur ses artilleurs Sasa Starovic (12 points), Nikola Kovacevic (13 points) et Dragan Stankovic (15 points) pour signer une quatrième victoire en autant de sortie dans cette Ligue mondiale.Déjà dominés à deux reprises par l'Italie une semaine plus tôt, les joueurs de Philippe Blain restent au contraire en quête de leur premier succès dans la compétition après deux levées. Un bilan alarmant appelé à évoluer dans huit jours tandis que les Tricolores recevront la Chine - la sélection supposée la plus faible du groupe - à la Réunion. "On a quelques jours pour se préparer avant la Chine. Il va falloir qu'on joue ces deux matches à fond pour retrouver confiance en notre jeu, réagissait ce samedi devant les caméras de Sport + un Philippe Blain qui initialement visait le Final Six. Aujourd'hui, le doute s'est immiscé dans nos têtes mais il ne faut pas se décourager. Il faut pousser parce que cette équipe a du talent." La double opposition aux Chinois sera du reste une bonne occasion de redécouvrir un collectif que les Bleus retrouveront en Italie à l'automne prochain, dans le cadre des Championnats du monde.