Jean-Michel va peut-être payer l'addition de ses tweets. Le président de l'Olympique Lyonnais a été convoqué le 30 mars prochain par le Conseil national d'éthique de la FFF, qui souhaite l'entendre notamment après ses critiques envers Clément Turpin, arbitre du match Lyon-Paris SG (1-1). Après le match entre les deux équipes, du 8 février, Jean-Michel Aulas avait critiqué l'arbitrage de Clément Turpin, sur Twitter et à la télévision. "Bravo à tous mes joueurs et cette jeune équipe de l'OL ! La série d'erreurs d'arbitrage et /ou d'interprétations arbitrales est affligeante !", avait-il notamment twitté.
La colère présidentielle. Le président de l'OL reprochait à l'arbitre d'avoir oublié deux penalties pour Lyon, de ne pas avoir expulsé Cavani et surtout d'avoir fait tirer une deuxième fois le penalty d'Ibrahimovic repoussé par Anthony Lopes. "L'arbitrage de Turpin a été favorable à Paris sur ces coups-là", avait-il estimé le lendemain sur RMC. La lettre de convocation adressée au dirigeant lyonnais, suite à ces propos est partie en milieu de la semaine dernière.
Aulas ironise sur Zlatan et l'OM. Jean-Michel Aulas est un habitué des sorties fracassantes sur les réseaux sociaux. Ce lundi, le président lyonnais a écrit une série de tweets évoquant les polémiques liées à l'arbitrage des matches du week-end, et notamment celle concernant Zlatan. "Si la commission d'éthique me convoque pour avoir dit que l'arbitrage d'OL-PSG était affligeant, elle va devoir faire des heures sup avec hier", a-t-il notamment écrit. "Que cela soit Ibra ou VL (Vincent Labrune, le président de l'OM, ndlr) et les joueurs d'OM il y a eu des morceaux d'anthologie qui rendent mes déclarations bien fades pour l'éthique", a-t-il ajouté.
Un habitué des tweets provocateurs. En mai dernier, Aulas et Rémi Garde, l'ancien entraîneur de l'OL, avaient déjà été convoqués par le Conseil d'éthique pour leurs commentaires sur l'arbitrage de Stéphane Lannoy en finale de la Coupe de la Ligue, perdue par l'OL contre le PSG (2-1). Les deux hommes avaient écopé d'un simple "rappel à l'ordre". Une autre série de tweets du dirigeant lyonnais avait également provoqué en février la colère de leurs homologues de Saint-Etienne, qui ont déploré dans un communiqué "que Jean-Michel Aulas provoque, depuis plusieurs semaines, les supporteurs du club par des tweets insultants ou déplacés".
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