Un bon avantage. En inscrivant un but dans les derniers instants de la partie grâce à André Ayew, Marseille a assuré l’essentiel. Avec une victoire (1-0) au match aller, l’OM a 74 % de chances de se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Les Phocéens devront quand même se méfier du dernier sursaut de la bête blessée, à San Siro dans trois semaines. Mais ce but change complètement la donne pour les hommes de Didier Deschamps qui ont enchaîné, mercredi soir, leur 16e match sans défaite (toutes compétitions confondues).
Le geste technique. En deuxième période, André Ayew aura tenté à trois reprises de placer un coup de tête. Le premier est passé juste à côté de la cage intériste, le deuxième directement dans les gants de Julio Cesar et le troisième… a fini sa course au fond des filets. Dans les arrêts de jeu, sur un ultime corner, André Ayew a réussi à faire la différence pour placer une tête décroisée.
La tête décisive d’André Ayew :
Un match bien plat. Si Marseille a assuré l'essentiel avec cette courte victoire (1-0), il ne faut pas non plus complètement enjoliver la prestation des Olympiens. Les deux équipes se sont créées très peu d'occasions. Du côté de l'Inter, une frappe de Diego Forlan a un peu chauffé les gants de Mandanda en première période. En face, si on écarte les trois têtes d'Ayew, pas grand-chose à se mettre sous la dent. L'ancien avant-centre du Barça, Gary Lineker, a très bien résumé cet ennui, sur son compte Twitter : "Marseille contre l'Inter, c'est probablement le match le plus ennuyeux que j'ai vu".
Celui qui a bien mérité sa douche : Azpilicueta. Impeccable en défense et vif en attaque, c’est tout ce qu’on demande à un défenseur latéral. Jouant souvent dans le dos de la défense, les attaquants intéristes et notamment Diego Forlan l’ont testé à de nombreuses reprises. Pendant 90 minutes, le jeune basque de 22 ans a tenu la baraque. Devant, il a su apporter du soutien et il a même tenté par deux fois de taper au but. Cesar Azpilicueta a également couvert beaucoup de terrain. Bref, un très bon match.
Celui qui aurait dû rester chez lui : Brandao. Lui, en revanche, n’aura pas apporté grand-chose. Même si la défense milanaise a été intraitable tout au long de la partie, Brandao a été transparent pendant 80 minutes. En l'absence de Loïc Rémy, l'avant-centre brésilien avait une chance de montrer ses qualités. Une occasion manquée...