La "corbeille", c'est cet endroit du stade où, comme au théâtre, les "happy few" se retrouvent avec une vue imprenable sur la scène. Mercredi, pour le quart de finale aller de la Ligue des champions entre le PSG et Chelsea (3-1), cette "corbeille" était logiquement pleine. Et, comme vous allez le constater, le match a donné lieu à d'aussi belles scènes dans les tribunes que sur le terrain...
Nicolas Sarkozy, le supporter. La présence de l'ancien président de la République dans les tribunes du Parc n'est même plus un événement : il y est tout le temps (pas sûr qu'il soit là, quand même, pour la venue de Reims, samedi après-midi). En habitué, le prédécesseur de François Hollande à l'Elysée a salué le patron du club parisien, Nasser al-Khelaïfi, mais également Najat Vallaud-Belkacem, nommée ministre des sports le matin même (>> A LIRE sur le Lab : la première interview de la ministre).
Nicolas Sarkozy, le diplomate. Pendant un instant, le supporter du PSG s'est effacé devant l'ancien chef d'Etat. Sarkozy a ainsi fait brièvement la conversation avec Ron Gourlay, le directeur exécutif de Chelsea. Que lui a-t-il dit qui l'a fait autant rire ? Peut-être que le PSG allait gagner 3-1 avec un but à la dernière minute...
Nicolas Sarkozy, l'ami. L'acteur exilé en Russie Gérard Depardieu était aux premières loges pour ce PSG-Chelsea et il n'a pas manqué de saluer Nicolas Sarkozy, qu'il avait ouvertement soutenu lors de la dernière campagne présidentielle, en 2012.
Entre acteurs, on rigole. Gérard Depardieu était assis un rang derrière Jamel Debbouze. Et, visiblement, l'interprète des Valseuses a sorti une bonne blague à son homologue acteur...
La maire et la ministre. Najat Vallaud-Belkacem n'était pas la seule à faire ses débuts au Parc des Princes dans ses nouvelles fonctions. La nouvelle maire de la capitale, Anne Hidalgo, habituée des travées de la porte d'Auteuil, était également présente aux côtés de Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG.
Un air de France-Brésil. Mercredi soir, il y a eu PSG-Chelsea sur le terrain et France-Brésil en tribunes. En Effet, les sélectionneurs des deux équipes, Didier Deschamps pour la France et Luiz Felipe Scolari pour le Brésil, se sont serrés la main. Alors que Deschamps n'avait qu'une poignée de joueurs à observer (Matuidi, Cabaye, Jallet), le Brésilien en avait lui une belle cargaison : Alex, Thiago Silva, Maxwell et Lucas côté PSG et Ramires, David Luiz, Willian et Oscar côté Chelsea.
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