Jérémy Ménez fait un retour fracassant dans l'actualité. L'ancien joueur du PSG, parti libre de tout contrat à l'AC Milan cet été, a marqué l'un des buts de l'année, le dimanche 14 septembre dernier, sur la pelouse de Parme (3-4). Et mardi, dans les colonnes de France Football, l'ancien Sochalien, généralement avare de paroles, revient sur ses trois saisons au PSG. Et égratigne au passage ses successeurs au sein de l'attaque parisienne, à commencer par le Brésilien Lucas. "Par rapport à certains, quand on fait le rapport 'qualité-prix-statistiques', j'étais pas mal non (il a été acheté 8 millions à l'AS Rome et a inscrit 19 buts en 110 matches sous le maillot parisien, ndlr) ? Lucas, ça fait deux ans qu'il est là, il a mis trois buts (en fait 7 en 84 matches, ndlr) mais il a coûté plus de 40 millions d'euros. Et il est brésilien."
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Ménez enchaîne. Non content de remettre en cause les performances de Lucas, il moque aussi gentiment son comportement. "Aujourd'hui, vaut peut-être mieux être étranger au PSG et surtout soigner sa communication", souligne encore celui qui a inscrit le but du titre de champion de France du PSG en 2013, sur la pelouse de Lyon (1-0). "Moi je suis français et parisien. Je n'ai pas Twitter, ni Instagram pour envoyer des messages ou de belles photos. Je ne fais pas de cinéma sur les réseaux sociaux. Je ne disais pas : 'Allez Paris ! Vive Paris!' pour faire le beau. Je ne suis pas comme ça."
Voici peut-être le genre de messages dont parle Ménez :
Bravo @psghandFier de vous pour le Trophée des Champions. Nous sommes une grande famille. Rêvons plus grand! Paris est Magique!— Lucas Moura (@LucasnaRede_) September 7, 2014
En revanche, Ménez est ambitieux. "Je reste persuadé qu'il y a encore des places à prendre (en équipe de France)", considère le natif de l'Essonne. "Ça ne me fait pas peur. Si je joue à ma juste valeur au Milan, que je reste constant et performant, je ne me fais aucun souci. J'aurai une nouvelle chance en bleu. Je n'ai peur de personne !" Après Gignac, voici donc un deuxième candidat (crédible) au retour chez les Bleus.