La pelouse du FC Barcelone ne verra pas débouler les mêlées dévastatrices des rugbymen français. Les dirigeants du club catalan viennent de se rétracter et la rencontre entre Perpignan et le Racing Métro ne se jouera finalement pas au Camp Nou.
La fragilité de la pelouse
C'est le président perpignanais, Paul Goze, qui est à l'initiative de cette grande opération. A l'image de Max Guazzini, le président du Stade Français qui a été le premier à avoir eu l’idée d’exporter le rugby dans des stades de football, Paul Goze voulait aussi son grand match. Jouer chez son voisin catalan, le grand Barcelone, était l'occasion de redorer le blason des sang et or.
Le match entre Perpignan et le Racing Métro se disputera finalement dans le stade Aimé Giral, l'enceinte habituelle de des Perpignanais. Le club de foot de Barcelone avait d’abord donné son accord avant de revenir sur sa décision. En cause, la fragilité de la pelouse et les éventuels dommages que pourrait occasionner un match de rugby.
Perpignan-Toulouse au stade olympique
La direction du club de Perpignan a annoncé vendredi qu’elle ne comptait pas baisser les bras si vite. Elle envisage désormais de recevoir Toulouse le 2 avril prochain sur la deuxième pelouse barcelonaise, celle du stade olympique de Montjuïc.
Si le président Perpignanais, Paul Goze, a accepté la décision du FC Barcelone, il compte bien sur le match contre Toulouse pour réaliser un gros coup. A défaut du Camp nou, les deux clubs voisins devraient se rencontrer le 15 avril dans le stade olympique de Montjuïc. "Il y a 95% de chances pour que le match se déroule à Montjuïc, a-t-il expliqué. Du coup, nous éviterons la concurrence médiatique du Classico Real Madrid-Barcelone programmé le week-end du 15-16 avril."
40.000 places de plus
Le stade de Montjuïc, où se sont déroulés l'été dernier les Championnats d'Europe d'athlétisme, n'a plus de club résident et compte 55.121 places. L’enceinte habituelle, le stade d’Aimé-Giral, compte 40.000 places de moins.
Mi-décembre, la Ligue nationale de rugby avait donné son accord à Perpigan pour organiser un tel événement. L’Usap n’a plus qu’à espérer que les autorités barcelonaises ne se rétractent pas à nouveau.